Le 28 mai 2022, le bureau général des étudiants de l’Ecole Supérieure d’Informatique (ESI) de l’Université Nazi Boni (UNB) a organisé une journée de sensibilisation sur la cybercriminalité. C’était sur le site de l’Université situé au secteur 22 de Bobo-Dioulasso.
Les nouvelles technologies de l’information et de la communication, si elles sont aujourd’hui indispensables, elles sont cependant sources de dangers du fait du phénomène de la cybercriminalité qui est une réalité au Burkina Faso.
Au cours de l’année 2021, la brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité (BCLCC) a enregistré plus de 2 500 plaintes liées au phénomène de la cybercriminalité. Les préjudices sont évalués au-delà de 1 milliard de francs CFA.
Et parmi ces infractions, le volet cyber-escroquerie se chiffre à plus de 1 000 plaintes. Les cas d’escroquerie à travers le e-commerce y figurent et ont engendré un préjudice de près de 850 millions de francs CFA au cours de la même année.
C’est au regard de l’ampleur du phénomène que la délégation générale des étudiants de l’Ecole supérieure d’Informatique (ESI) de l’Université Nazi Boni (UNB) a tenu pour la deuxième fois consécutive, cette journée de sensibilisation liée à la cybercriminalité.
Dans le cadre des activités de cette journée, une communication à travers une projection vidéo a été animée par la brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité. L’objectif est de sensibiliser le maximum d’élèves et d’étudiants de la ville de Bobo-Dioulasso sur des actes de cybercriminalité.
« L’idée de cette journée est de participer à la sensibilisation des étudiants et surtout des élèves de la ville de Bobo-Dioulasso par rapport aux dangers liés à l’utilisation des technologies de l’information et de la communication. On peut utiliser ces outils pour se développer mais ils peuvent constituer aussi un danger imminent pour les populations» a fait savoir Dr Mesmin Djandjinou, directeur de l’ESI.
« Nous voulons que cette séance de sensibilisation soit une opportunité pour changer le comportement de ces apprenants. Nous voulons aussi qu’ils soient des porteurs de message auprès de nos populations », a précisé le docteur Mesmin Djandjinou.
Bad/collaborateur/Ouest-info.net