Il s’est tenu ce mardi 27 avril 2021, à Bobo-Dioulasso, un atelier régional des personnes ressources, des leaders religieux et communautaires sur la nécessité de lutter contre la malnutrition maternelle et infantile. L’atelier a été organisé par le ministère de la santé qui s’attend aux conseils des sages et leur engagement pour une lutte efficace contre le phénomène.
Recueillir auprès des personnes ressources, des leaders coutumiers, religieux et communautaires des conseils et leur engagement dans la lutte contre la malnutrition. Tel est l’objet de cet atelier régional sur la nutrition maternelle et infantile.
Selon le directeur régional de la santé des Hauts-Bassins, Rodrigue Diao, au regard des indicateurs en santé de la nutrition, il a été décidé une série d’actions pour permettre de réduire la prévalence de la malnutrition au Burkina Faso.
Il rappelle qu’il s’est tenue en septembre 2020, une campagne de lancement plus forte avec le lait maternel. Aujourd’hui dit-il, dans la région des Hauts-Bassins se tient le lancement de la première rencontre régionale pour échanger avec les personnes ressources, les leaders communautaires et religieux sur la nutrition.
A en croire le directeur régional de la santé, pour lutter efficacement contre la malnutrition, il faut impliquer les personnes ressources. « A travers les tabous alimentaires et les défis qui s’offrent pour la nutrition de la mère, de l’enfant, du nourrisson et du jeune enfant, ils seront engagés aux côtés du ministère de la santé afin d’améliorer la santé de la population et donner leur orientation sur comment s’adapter pour lutter efficacement contre la malnutrition » a-t-il expliqué.
Pour lui, la question de la lutte contre la malnutrition n’incombe pas seulement aux agents de santé, mais aussi à la population et à ses leaders.
S’adressant aux participants, Rodrigue Diao les a invité à être des relais de bonnes informations et poursuivre le travail de sensibilisation auprès de la population partout où qu’ils se trouvent afin de pouvoir sauver des femmes enceintes, celles qui allaitent et les enfants qui souffrent de la malnutrition pour garantir un développement harmonieux au Burkina Faso.
Lass/Ouest-info.net