L’Institut de Recherche en Sciences de la Santé (IRSS) à travers Target Malaria a organisé un atelier d’information et de communication sur le niveau d’avancement des recherches sur la lutte contre le paludisme. C’était dans la journée du vendredi 25 avril 2025 à l’IRSS à Bobo-Dioulasso.
Ce sont des professionnels de l’information qui se sont réunis à l’IRSS pour un atelier sur la recherche sur le paludisme. Cette rencontre vise à renforcer les capacités des participants afin qu’ils puissent bien accomplir leur mission pour une meilleure compréhension des populations des enjeux de la recherche sur le paludisme au Burkina Faso.
Présidé par Docteur Dari Da, Chef de l’unité paludisme et des Maladies Tropicales Négligées (MNT), représentant le Directeur Régional de l’Ouest de l’IRSS, cet atelier d’échanges s’est articulé autour de plusieurs points dont les plus importants concernent la modification génétique des moustiques, un moyen de lutte contre le paludisme.

Le but de ces échanges selon Dr Léa Paré, est d’inviter les médias à apporter leur part de contribution dans la lutte contre le paludisme car, dit-elle, « ce sont des parties prenantes clés dans la transmission des informations ».
Chercheuse à l’IRSS, par ailleurs responsable de l’engagement des parties prenantes pour Target Malaria Burkina, Dr Léa Paré a expliqué la vision du projet Target Malaria qui est de mettre fin aux ravages du paludisme au Burkina Faso.
Pour ce faire, elle a expliqué les méthodes scientifiques utilisées pour aller vers l’objectif visé. « Nos recherches sur le paludisme tendent vers la modification génétique des moustiques. Cette innovation est le fruit de l’utilisation des sciences avancées de la biotechnologie pour trouver un moyen efficace contre les vecteurs du paludisme », explique-t-elle.
Dr Léa Paré a par ailleurs clarifié l’angle des recherches du projet Target Malaria Burkina. Elle n’a pas manqué de détailler le cycle d’évolution du projet Target Malaria Burkina qui, dit-elle, est dans la bonne direction car, « les premiers lâchers de moustiques mâles dans certaines localités des parties prenantes au projet donnent des résultats satisfaisants ». « Nous sommes à la deuxième étape des recherches qui consistent à modifier génétiquement le moustique mâle de sorte que lorsqu’il s’accouple avec le moustique femelle, la descendance soit majoritairement mâle, car c’est la piqûre de l’anophèle femelle qui provoque le paludisme et non le moustique mâle » a-t-elle fait savoir.

Selon l’équipe du projet Target Malaria Burkina par la voix de Dr Léa Paré, l’étape la plus importante de ce projet est le lâcher des moustiques mâles génétiquement modifiés pour éradiquer le paludisme du Burkina Faso les années à venir.
Notons que cet atelier a été organisé à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le paludisme (le 25 avril de chaque année depuis 2007) de l’année 2025. Sur la question de vaincre le paludisme, la direction régionale de l’ouest de l’ouest de l’IRSS exhorte les burkinabè à s’engager franchement.
Ackim Traoré (Stagiaire)/ Ouest info