Après Djibo, Fada N’Gourma, Ouahigouya, Dédougou, Kaya; la caravane « Jam », initiée par la coalition « Jam pour la paix et la cohésion sociale ( CJPaCS) » ; était à Bobo-Dioulasso le samedi 23 janvier 2021. Objectif, réunir les leaders d’opinion de la zone de Bobo-Dioulasso afin qu’ils réfléchissent sur leurs rôles et responsabilités dans la quête de la paix et de la cohésion sociale au Burkina.
« Rôles et responsabilités des leaders d’opinion dans la quête de la paix et de ma cohésion sociale », c’est le thème de cette activité qui est en effet, une initiative d’un regroupement d’associations dénommé « Coalition Jam pour la paix et la cohésion sociale ( CJPaCS ) » .
Cette coalition a entreprit d’organiser cette caravane dans les régions les plus affectées par les troubles à la paix et au vivre – ensemble , dans le but d’amener les filles et fils dans leurs milieux socio – économique et professionnels , à se rencontrer et à dialoguer pour trouver des solutions devant contribuer à apaiser et raffermir le climat social.
Principalement, elle a pour objectif de permettre aux leaders d’opinions des différentes communautés des localités en proie à la crise sécuritaire de se rencontrer et de dialoguer pour faire sortir des recommandations fortes et urgentes pour la consolidation de la paix et de la cohésion sociale au Burkina Faso.
Après les étapes de Djibo (le 19 décembre 2020), Fada Ngourma (le 26 décembre 2020), Ouahigouya (le 2 janvier 2021), Dedougou (le 9 janvier 2021), Kaya (le 16 janvier 2021) ; c’est au tour de Bobo-Dioulasso de recevoir la caravane, ce samedi 23 janvier 2021.
Cette étape a connu la participation des leaders communautaires venus des régions des Hauts-Bassins, des Cascades, du Sud – Ouest ainsi que d’autres localités du Burkina.
Après la cérémonie d’ouverture, les participants ont procédé à la restitution des travaux dans les ateliers pour aboutir à une déclaration commune qui a été lue et remise aux autorités.
Il en a été ainsi à chaque étape de la caravane. Dans la déclaration de Bobo-Dioulasso, des recommandations fortes ont été prise à l’endroit des populations et des autorités.
Si elles sont mises en œuvre, ces recommandations devraient contribuer à apaiser le climat social au Burkina Faso selon les participants.
Ben Idriss/Ouest-info.net