Le consortium, Terre des Hommes (TDH) et International baby food network (IBFAN), fait le bilan de la mise en œuvre du programme d’appui à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, à l’agriculture durable et à la résilience au Burkina Faso (PASANAD) dans la province des Banwa. Un atelier a été organisé à cet effet à Dédougou ce lundi 09 mai 2022. Les résultats présentés à cette rencontre, à en croire le coordonnateur du programme, Bitagugumba Manegabe José, démontrent que les « objectifs de départ sont largement atteints »
Après quatre (04) années de mise en œuvre dans la province des Banwa en ce qui concerne la région de la Boucle du Mouhoun, le programme d’appui à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, à l’agriculture durable et à la résilience au Burkina Faso (PASANAD) est à termes.
De mai 2018 à mai 2022, le programme a permis de dérouler d’importantes activités au profit des populations de cette partie de la région, selon son coordonnateur Bitagugumba Manegabe José.
Ces actions sont entre autres, des appuis aux initiatives en termes d’élevage et d’agriculture au bénéfice de 2000 ménages pendant toute la durée du programme. Aussi, une dizaine de sites ont été aménagés pour offrir des espaces d’activités de maraicher-culture.
Toutes ces activités ont eu pour objectifs de concourir à la réduction de la malnutrition chronique dans les ménages couverts par la mise en œuvre du projet, a laissé entendre le coordonnateur. « D’une manière générale, les résultats engrangés sont très satisfaisants. Nous avons atteints les objectifs du projet parce que si l’on observe les indicateurs de départ, ils ont été réalisés à 80 ou 90% », a-t-il expliqué.
Le consortium, aux dires de ses premiers responsables, quand bien même que le projet est à sa fin, va continuer à accompagner les populations afin de faire perdurer les différents acquis obtenus dans le cadre du PASANAD.
Présidant l’ouverture de l’atelier, le Haut-commissaire de la province des Banwa, Sahabani Zèba a loué les mérites du PASANAD. « Ce programme a contribué considérablement à l’amélioration des conditions de vie des populations d’une manière globale et la frange vulnérable en particulier », a-t-il fait savoir.
Sougrinonma Belem/Correspondant à Dédougou