Dans le cadre de sa campagne de communication sur la période de pointe, notamment marquée par une hausse importante de la demande en énergie électrique, le département de la communication et des relations publiques de la Société Nationale d’Electricité du Burkina (Sonabel) a initié une session de formation du 11 au 12 Avril 2022 à Bobo-Dioulasso au profit des Organisations de la Société Civile (OSC) et des professionnels de médias. C’était en présence d’une forte délégation de la direction générale de la Sonabel.
Chaque année en effet, la période allant de mars à juin est difficile pour nombre de personnes qui vivent les coupures intempestives de courant de la Sonabel.

C’est ce qui a motivé les dirigeants de la structure à initier cette rencontre dans le but d’informer les journalistes et les OSC sur cette période de pointe qui est un véritable calvaire non seulement pour les responsables de la Sonabel mais aussi pour les usagers.
« Nous travaillons à réduire les coupures de courant… »
Conscient de ces 893 842 abonnés à satisfaire à l’approche de cette période de perturbation dite période de pointe, le directeur Commercial et clientèle, Abdoulaye Sawadogo a indiqué que la production en électricité a augmenté cette année, ce qui laisse à déduire qu’il y’aura moins de coupure de courant.
« L’approvisionnement a augmenté en général. Nous avons pu mettre au cours de 2020, une nouvelle centrale de 50 mégawatts à kossodo en service, lequel viendra renforcer l’offre nationale à 289 mégawatts avec l’appui de notre partenaire AGGREKO, un producteur indépendant qui arrive à nous ravitailler », a rassuré Abdoulaye Sawadogo, Directeur commercial et clientèle.
Comme on le sait bien, en technique on n’est jamais à l’abri. Cependant bien que des dispositions ont été prises, il ne prédit pas zéro coupure de courant.

« Nous ne sommes pas à l’abris de panne… »
« Pour des problèmes structurels indépendants de notre volonté, nous ne sommes pas à l’abri de surprise. Une panne peut arriver pour perturber nos prévisions. Cependant, il peut arriver des difficultés où on n’arrive pas à approvisionner temporairement, mais ce n’est pas un délestage. Le délestage survient lorsque l’offre n’est pas égale à la demande et en ce moment nous prévenons la clientèle que nous allons couper, contrairement à une coupure simple qui arrive lorsqu’il y’a un dysfonctionnement structurel, nous coupons l’électricité pour le solutionner », a-t-il expliqué.
Il est à préciser que la formation a permis aux participants de savoir que plus de 50% du courant burkinabè provient de la Côte d’Ivoire et du Ghana.
Ils ont ainsi bénéficié de conseils sur l’utilisation optimale, rationnelle et sécurisée du courant électrique qui peut être « très dangereux pour les utilisateurs » selon le responsable sécurité de la Sonabel, Larba Dipama.
Abdoul Aziz Senou /Stagiaire Ouest Info