Convaincus que l’union fait la force, les acteurs intervenant dans la production et la commercialisation d’œufs de consommation dans la commune de Bobo-Dioulasso ont décidé de se mettre ensemble. Ils ont ainsi mis en place le mardi 14 juin 2022, un cluster Œuf de consommation, sous l’impulsion du programme d’appui à la promotion de l’entrepreneuriat agricole (Papea).
Un cluster en effet, est un regroupement volontaire d’acteurs d’un domaine d’activité donné qui ont une vision commune de développement et qui travaillent de concert à résoudre de façon endogène leurs difficultés pour un développement harmonieux de leurs activités.
En décidant donc de se mettre ensemble, les acteurs intervenant dans la production et la commercialisation d’œufs dans la commune de Bobo-Dioulasso veulent désormais réfléchir ensemble autour des enjeux et défis de leur secteur mais aussi créer des opportunités d’affaires entre eux.
Cette initiative, suscitée par le Papea a été vivement saluée par les acteurs qui voient en elle, une opportunité et ce, au regard des défis. « Notre secteur est confronté à plusieurs difficultés à savoir, les questions de financement, le foncier (l’agglomération), la cherté des aliments » a déploré Frédéric Adouavongo, désigné animateur du cluster Œufs de consommation dans la commune de Bobo-Dioulasso.
Pour lui, ce réseautage est la bienvenue et ce, au regard des opportunités qu’elle offre. L’animateur du cluster invite donc chaque membre à s’y investir pleinement pour relever les défis qui se présentent au secteur, car, dit-il, « l’union fait la force ».
Du reste, c’est ce dont attend le Papea des acteurs surtout, pour la prochaine étape de la mise en place du cluster qui est l’élaboration de la stratégie collective, un document dans lequel il sera défini de façon claire, les différentes activités à dérouler, la vision de développement et les objectifs du cluster.
Précisons que dans ce cluster, on a entre autres, des institutions financières, la commune de Bobo-Dioulasso, le conseil régional des Hauts-Bassins, les services techniques en plus des acteurs directs.
Les personnes intervenant dans le secteur selon les acteurs, se chiffre à une centaine. Mais environ 50% selon eux, sont déjà fermés du fait de la flambée des prix des matières premières rentrant dans l’alimentation de la volaille. Ce réseautage pourrait selon eux, sauver ce secteur qui est source d’emplois pour des jeunes et des femmes de la localité.
JAK/Ouest-info.net