Le journaliste éditorialiste Lookmann Sawadogo a présenté et dédicacé son deuxième livre sur la réconciliation nationale, à Bobo-Dioulasso. C’était dans la soirée du mardi 10 mai 2022 en présence de plusieurs personnes ressources dont Monseigneur Anselme Titiama Sanon.
Journaliste éditorialiste et écrivain, Lookmann Sawadogo est résolument tourné vers la recherche de solution pour soigner ‘’la passé récent’’ du Burkina Faso. Membre fondateur de ‘’L’Appel de Manéga’’ en 2019 (une initiative citoyenne pour la paix), auteur du livre intitulé ‘’Se réconcilier ou périr, chronique d’une nation en sursis’’, paru en décembre 2020, Lookmann Sawadogo continue de scruter des pistes pour une paix sociale durable au Faso. Et pour lui, cette paix ne peut se construire que par une véritable réconciliation nationale. C’est ce dont il traite dans sa nouvelle œuvre intitulée ‘’BurkinaFaso, les clés d’une vraie réconciliation, entre vérité, catharsis et renaissance nationale’’.
Divisé en quatre parties et composé de 8 chapitres, le livre de 135 pages soulève les problèmes qui ont conduit le Burkina Faso à la fracture sociale. Pour Lookmann Sawadogo, ces problèmes doivent être diagnostiqués afin de trouver la bonne formule pour réconcilier tous les Burkinabè. Il est convaincu que sans vérité et justice, la réconciliation tant voulue ne sera que du vernis pour masquer les récriminations que les Burkinabè entretiennent les uns contre les autres.

Lookmann Sawadogo estime qu’un vrai dialogue social pourrait être la panacée pour une véritable réconciliation nationale, socle de développement durable. Pour l’auteur, il suffit d’interroger le passé et les réponses à certains problèmes sociaux seront trouvées.
Présent à la dédicace du livre, Monseigneur Anselme Titiama Sanon a salué l’engagement de Lookmann Sawadogo dans la recherche de paix et de cohésion sociale durable au Burkina Faso. Pour lui, les solutions aux problèmes du Burkina Faso ont besoin d’une sérieuse étude sociologique pour mieux comprendre ce qui freine toutes les tentatives de réconciliation dans ce pays. Il tire certainement cette inspiration de son expérience dans le collège des sages dont les travaux ont précédé la journée nationale du pardon en mars 2001.
Lookmann Sawadogo a donc ainsi donné l’occasion à l’homme de donner son avis sur la situation sociopolitique actuelle du pays. Pour l’homme d’église, aucune réconciliation véritable ne se construit pas sur l’impunité. Toute chose qui rejoint le raisonnement de Lookmann Sawadogo dans sa nouvelle œuvre dans laquelle il rêve d’un Burkina Faso où le pardon réconciliera les cœurs et les esprits des Burkinabè, pour le bonheur des générations présentes et futures.
Abdoulaye Tiénon/Ouest-info.net