Le ministre de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Stanislas Ouaro, accompagné de son collègue ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, a procédé au lancement officiel de la rentrée scolaire et universitaire 2020-2021. Et c’est le lycée municipal Vinama Thiémounou Djibril de Bobo-Dioulasso qui a été choisi pour accueillir cette cérémonie. C’était dans la matinée de ce jeudi 1er octobre 2020 en présence de plusieurs acteurs du monde de l’éducation.
C’est sous le thème ; « l’éducation burkinabè, symbole de résilience face aux crises sécuritaire et sanitaire » que se tient la rentrée scolaire et universitaire 2020-2021.
Et pour Stanislas Ouaro, ministre en charge de l’éducation nationale, le choix de ce thème pour cette rentrée n’est pas anodin car le phénomène de l’insécurité et la pandémie à coronavirus ont durement éprouvé l’année scolaire écoulée. Et malgré ces difficultés, l’ensemble des acteurs ont travaillé à sauver l’année.
C’est pourquoi selon lui, il est de bon ton de considérer notre système éducatif comme un symbole de résilience face aux crises que traverse le pays.
Pour le ministre, cette période de rentrée doit être donc l’occasion pour toute la communauté éducative de faire une rétrospection afin de capitaliser les acquis, relever les insuffisances et envisager des perspectives pour réserver au système éducatif burkinabè un bel avenir.
S’adressant aux acteurs directs de l’éducation, il les a exhortés à respecter et à faire respecter les mesures barrières afin d’éviter que les écoles ne soient pas des lieux de propagation de la maladie à coronavirus.
Quant à l’accompagnement qu’il faut, le ministre a rassuré que toutes les dispositions sont prises pour que tous les acteurs aient les moyens nécessaires pour le respect des mesures contre la maladie dans les écoles.
Chose que les élèves ont bien saisi car par la voix de leur représentante Ouattara Tata Farida, ils ont pris l’engagement de respecter les mesures sanitaires en vigueur pour barrer la voie au coronavirus dans les écoles.
Abdoulaye Tiénon