Refusée le 9 janvier dernier, la demande de liberté provisoire de l’ex-maire de l’arrondissement 4 de la commune de Bobo-Dioulasso a encore été rejetée ce lundi 23 janvier 2023 par le tribunal. En attendant le 20 février prochain pour designer la juridiction pour le jugement de l’affaire, l’homme restera donc en detention.
C’est sa 2ème comparution devant le tribunal depuis son incarcération le 23 décembre 2022 pour des faits de corruption et acceptation de cadeaux indus pendant son mandat.
Lors de sa première comparution le 09 janvier dernier en effet, le parquet avait souhaité un renvoi du dossier « afin d’adresser une requête à la chambre criminelle de la Cour de cassation qui va désigner la juridiction compétente pour juger l’affaire », les maires étant des officiers de police judiciaires (OPJ).
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Attendu ce 23 janvier, la désignation de la juridiction devant juger « l’affaire Bakoné » n’a pas été effective. Le dossier a donc été renvoyé au 20 février 2023.
Comme le 23 janvier dernier, les avocats de l’homme qui a dirigé l’arrondissement 4 de la commune de Bobo-Dioulasso de 2016 à 2022 ont demandé une liberté provisoire pour leur client en attendant la désignation de la juridiction. Chose que le tribunal a encore rejeté.
Bakoné Milogo devra donc continuer son séjour à la maison d’arrêt et de correction de Bobo-Dioulasso (MACB) jusque-au 20 février prochain.
JKA/Ouest Info