La 2ème édition de la compétition scientifique dénommée « Académie d’or » a été lancée dans la matinée de ce samedi 18 mai 2024 au lycée national de Bobo-Dioulasso.
Académie d’or est une compétition inter-établissement des sciences qui met en compétition des élèves de la classe de troisième (3ème) et de la terminale (Tle) dans les matières scientifiques à savoir les mathématiques, la physique chimie (PC) et les sciences de la vie et de la terre (SVT).
Pour cette édition, se sont au total une trentaine de candidats venant de trois (03) lycées de la ville de Sya qui sont en lice pour le trophée de l’élève « académie d’or 2024 ».

Issiaka Samadoulougou est le président national du mouvement citoyen du monde pour le monde, structure organisatrice de cette compétition. Pour lui, académie d’or est un moyen de mettre en compétition les élèves de différents établissements afin de favoriser le développement des compétences, améliorer les résultats scolaires et leur permettre de réviser à l’approche des examens scolaires.
De plus, cette compétions prime les lauréats à deux niveaux par des trophées et des subventions. « Les deux meilleurs candidats de la 3ème et de la Tle recevront des bourses d’étude allant 50 à 100 000 FCFA. En plus de cette bourse, des trophées dénommés élèves académie d’or leur seront décernés », a expliqué le Issiaka Samadoulougou.
Aussi, dit-il qu’un trophée « école académie d’or » sera décerné à l’établissement qui se démarquera non seulement par le travail intellectuel mais aussi par sa gestion.

Du reste, Issiaka Samadoulougou confit que la responsabilité du choix des candidats, est laissé à chaque établissement qui propose huit (08) candidats (quatre en troisième et quatre en terminale).
Le proviseur du lycée national de Bobo, Adama Coulibaly se dit honoré par le choix de son établissement pour accueillir la 2ème édition de cette compétition.
En rappel, le mouvement « citoyen du monde pour le monde » est une association à but non lucratif crée en 2009 et reconnu officiellement en 2016. Elle œuvre dans le domaine des droits humain, de l’éducation et de la culture.
LeÏla Korotimi Koté/Ouest Info