Le mouvement Burkina Halala a animé une conférence de presse à Bobo-Dioulasso dans la soirée du lundi 19 septembre 2023. Objectif, saluer les efforts de la transition et marquer son soutien à l’Alliance des Etats du Sahel qui regroupe désormais le Burkina, le Mali et le Niger. C’était aussi l’occasion pour les conférenciers d’appeler à l’adoption d’une nouvelle constitution en phase avec les réalités socioculturelles du Burkina Faso.
Face à des professionnels des médias, les responsables du mouvement Burkina Halala ont donné leur lecture sur la trajectoire des autorités de la transition. Selon le principal conférencier Noël Sawadogo, la transition travaille dans le sens de la volonté des burkinabè.
Pour lui, le seul fait des victoires de l’armée sur le front contre l’insécurité suffit pour apporter un soutien sans failles aux autorités de la transition. C’est pourquoi, il a salué la création de l’Alliance des Etats du Sahel par le Burkina, le Mali et le Niger qui se présente selon lui comme les jalons des Etats-Unis d’Afrique.
Ainsi Noël Sawadogo et ses camarades ont invité les burkinabè à soutenir les actions des autorités de la transition. Sur ce plan, il souhaite une adhésion massive à l’investissement communautaire initié par le président de la transition pour une indépendance économique totale.

Les conférenciers sont convaincus que si chaque burkinabè met la main à la pâte, le Bukina Faso retrouvera la sécurité et la stabilité. Sur le sujet des politiques écartés de la scène, Noël Sawadogo soutient que l’intérêt supérieur de la nation prime sur tous les autres aspects du quotidien d’un peuple.
Il propose donc que les politiciens apportent leur contribution en tant que burkinabè et ce, dans le strict respect de la suspension des activités politiques.
Du reste, les conférenciers du jour ont souhaité qu’une nouvelle constitution teintée de valeurs socioculturelles burkinabè soit adoptée afin de se débarrasser, disent-il, des effets pervers de certaines dispositions actuelles qui sont calquées sur des modèles qui ne reflètent pas les réalités de la société burkinabè.
Abdoulaye Tiénon/Ouest Info