Le scanner du centre hospitalier universitaire Sanou Souro de Bobo-Dioulasso (CHUSS) n’est pas en panne. C’est son directeur général qui l’a signifié au cours d’une conférence de presse animée en réponse à celle du syndicat.
Le 18 juillet dernier, la sous-section du CHUSS, du syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA) a, au cours d’une conférence de presse, dénoncé des dysfonctionnements au niveau de ce centre de santé de référence dont l’arrêt du scanner « pour faute d’injecteur ».
Quatre (04) jours après soit le lundi 22 juillet, c’est autour de la direction générale du CHUSS de convier les médias pour leur livrer sa part de vérité. « Le scanner n’est pas en arrêt » tranche Yinfansa Gustave Dabiré, DG du CHUSS.
Cependant, reconnait-il qu’au niveau du scanner, « certains examens spécifiques qui nécessitent l’utilisation de l’injecteur ne peuvent être réalisés parce que le scanner n’en dispose pas ». « Sinon, chaque jour, ce sont environ une cinquantaine de scanner qui se réalise à l’hôpital de Bobo-Dioulasso. Au premier semestre de l’année 2024, le nombre de scanner réalisés au CHUSS dépasse le total de scanner réalisés en 2023 » a-t-il insisté avant de préciser que l’injecteur a été commandé et en attente d’être livré.
Les journalistes à la conférence de presse ont pu constater de visu les propos du DG selon lesquels le scanner fonctionne.
Jack Koné/Ouest Info