L’association des journalistes du Burkina (AJB) en collaboration avec le syndicat des journalistes norvégiens, a organisé un atelier sur l’égalité et la sécurité du genre dans les médias au profil des hommes et femmes de médias de Bobo-Dioulasso. Cette session de formation s’est tenue les 23 et 24 janvier 2024 à HaÏdara Hôtel de Bobo-Dioulasso.
« L’égalité et la sécurité des femmes journalistes au Burkina Faso ». C’est sous ce thème que s’est tenue la session de formation d’une quinzaine d’hommes et femmes de médias à Bobo-Dioulasso les 23 et 24 janvier 2024.

Il s’est agi au cours de cette session selon les organisateurs, d’outiller les journalistes sur le concept genre, le plaidoyer, la pratique journalistiques en temps d’insécurité, les lois et textes législatifs garantissant légalité hommes et femmes dans les médias et la charte des journalistes du Burkina.
Les formes de discriminations dont sont victimes les femmes journalistes, le harcèlement, les stéréotypes et préjugés autour des femmes journalistes ont également meublé ces 48h de formation.
Cette session de formation rentre dans le cadre de la restitution d’un atelier auquel les formatrices du jour, Aminata Sanou et Rabiatatou Simporé ont pris part à Dakar en 2018. « Nous avons pris part à un atelier à Dakar et l’une des conditions de participation à cet atelier était la capacité d’organiser au moins une session de restitution dans son pays afin que les autres consœurs et confrères qui n’ont pas pu être à Dakar soient au même niveau d’information que nous. Heureusement nous sommes à notre cinquième session de formation et la première à Bobo-Dioulasso », a expliqué Aminata Sanou le bien-fondé de cet atelier.

Du reste, les participants se réjouissent de la tenue de cet atelier qui selon eux, vient à point nommée. « La formation était vraiment enrichissante et les thèmes abordés étaient d’actualité. Tout cela nous permet de faire notre travail plus sereinement et de savoir comment se protéger en ces temps d’insécurité dans le cadre de notre travail en tant que femme journaliste », s’est réjouie Sata Bouaré, journaliste à la RTB Hauts-Bassins.
Tout comme elle, Ousséni Bancé journaliste à 24h.bf, est satisfait de cette formation car selon lui, le journaliste évoque beaucoup de sujets au quotidien et pour parler d’un sujet comme le genre et la sécurité, il faut être bien former sur la question. Pour lui, cette formation leur permettra d’aborder plus facilement ces questions.