Le président du Conseil Économique et Social (CES) Bonaventure Ouédraogo a procédé à l’ouverture de la session spéciale de validation du rapport public 2022 ce lundi 5 décembre 2022 à Ouagadougou. Prévue se tenir du 5 au 9 décembre 2022, cette session vise à créer un cadre d’échange sur les tenants et les aboutissants de l’investissement privé au Burkina Faso.
Le rapport public est une production annuelle du Conseil Économique et Social (CES). Conduit par son Comité Scientifique cette année, les conseillers ont décidé de se pencher sur les stratégies pour une meilleure compétitivité des entreprises locales. D’où le thème: « Investissement privé au Burkina Faso : Quelles stratégies pour une meilleure compétitivité des entreprises locales ? ».

Un thème pertinent au vue de la situation sécuritaire, sanitaire et humanitaire dont est confronté le pays des Hommes intègres qui n’est pas sans dommages sur les entreprises locales. « Le thème de la présente session nous interpelle tous également en tant qu’acteurs politiques, économiques, sociaux, scientifiques et commande que nous travaillons en synergie pour apporter les réponses les plus appropriées et les plus opérantes à la problématique de l’investissement privé dans notre pays », a expliqué d’emblée Bonaventure Ouédraogo, président du CES.
Il a ajouté que les investissements privés qui constituent des facteurs essentiels de la croissance économique demeurent faibles. Et cette faiblesse des investissements privés provient d’une insuffisance de possibilités d’investissements au profit du secteur privé.
Au regard du rôle prépondérant que joue le secteur privé dans la promotion de la croissance économique, dans la réduction du chômage et dans la lutte contre la pauvreté, Bonaventure Ouédraogo a suggéré qu’un certain nombre de questions soit soulevé durant les cinq jours des travaux. « Quel est l’état des lieux de l’investissement privé et la compétitivité des entreprises dans notre pays ? Quels sont les facteurs qui déterminent l’investissement privé et la compétitivité des entreprises au Burkina Faso ? Quels mécanismes l’État peut-il mettre en œuvre pour promouvoir davantage les investissements privés ? », Questions que le premier responsables de l’institution a posé sur la table des travaux.

Et le Pr Pam Zahonogo, le président du comité scientifique de l’observatoire économique et sociale de rassurer. A lui en croire, cette session permettra aux conseillers de faire certaines propositions pour une meilleure compétitivité des entreprises locales au regard de leur contribution dans la croissance économique et à la réduction du chômage.
Ami/collaboratrice Ouaga