Le Centre pour la Gouvernance Démocratique (CGD), en collaboration avec le Réseau Burkinabè des Jeunes Leaders pour l’Intégrité (RBJLI) a organisé à Bobo-Dioulasso le mardi 30 juillet 2024, un atelier d’échange entre les professionnels des médias, des OSC et des jeunes.
L’objectif de cet atelier qui a réuni une trentaine de participants, est de renforcer les capacités des jeunes sur l’utilisation rationnelle des médias dans la dénonciation de cas de fraude et de corruption dans un contexte de circulation de fausses informations encore appelées fakes news.
Il s’est agi au cours de ces échanges, de présenter aux jeunes les possibilités et les contraintes liées à l’utilisation des médias pour lutter contre la corruption et la fraude par voie de dénonciation mais aussi de susciter des discussions entre les professionnels de médias et les jeunes engagés dans la lutte contre la corruption.
Ollo Kô Da est le formateur de cette session. « L’objectif que nous visons à travers cet atelier, est de pouvoir présenter à ces différents acteurs les manifestations, les causes et les conséquences de la corruption au Burkina Faso pour qu’ensemble, nous puissions lutter contre ce fléau. En effet, nous avons montré aux participants les dégâts que peuvent causer la corruption dans la société. Nous sommes tous victimes et nous pouvons aussi être des acteurs », a-t-il indiqué.
Par ailleurs, il n’a pas manqué d’inviter les participants à s’assurer de la véracité des informations et des faits avant de dénoncer tout cas de corruption.
Pour joindre l’utile à l’agréable, une plateforme de dénonciation d’actes de corruption dénommée, « Faso transparence » a été présentée aux participants au cours de la formation.
Pour le formateur, cette plateforme de dénonciation est anonyme, accessible à tous, téléchargeable sur Play store et App store.
Pour rappel, cet atelier a été organisé dans le cadre d’un projet intitulé, « initiative des jeunes engagés pour la promotion de l’intégrité et la lutte contre la corruption ».
Les participants quant à eux, se sont réjoui de la formation. Toutefois, ont-ils formulé des recommandations à l’endroit des autorités « pour plus de transparence dans la lutte contre la fraude et la corruption au Burkina Faso »
Abdoulaye Konkombo/stagiaire (Ouest Info)