Le ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCCAT) en partenariat avec le Centre Genève pour la Gouvernance du Secteur de la Sécurité (DCAF) a organisé, du 27 au 29 octobre 2025 à Bobo-Dioulasso, une conférence publique au profit de journalistes et de communicateurs.
« Organisation d’un cadre de dialogue entre Forces de défense et de sécurité, médias, organisations de la société civile et leaders communautaires, axé sur le rôle et les responsabilités des journalistes et communicants publics dans la prévention de l’extrémisme violent et la lutte contre la radicalisation ». C’est sous ce thème que s’est tenue cette conférence publique.
A travers elle, les organisateurs entendent impliquer davantage les acteurs de l’information et de la communication dans la consolidation de la paix, à travers une collaboration constructive entre les médias, les forces de défense et de sécurité, les organisations de la société civile et les leaders communautaires.

Trois (03) jours durant, plusieurs communications ont été animées par des experts sur des thématiques liées à la lutte contre l’extrémisme violent, la participation citoyenne, la culture de la paix et les stratégies de communication adaptées au contexte sécuritaire du Burkina Faso.
La communication, un outil de cohésion sociale
Lors de la cérémonie de clôture, Yirmalè Frédéric Somé, directeur général de la Communication et des Médias a salué les efforts conjoints du MCCAT et du DCAF dans la mise en œuvre de cette initiative. Il a insisté sur le rôle crucial de la communication dans la construction d’une société pacifique et résiliente.
« C’est le lieu pour moi de traduire toute notre gratitude aux institutions partenaires pour leur accompagnement dans le renforcement de l’espace civique et des capacités des acteurs de l’information et de la communication. La participation des uns et des autres à ce cadre important pour la promotion de la paix et de la cohésion sociale est à saluer. Un acteur de l’information sans formation continue devient un danger pour lui-même et pour l’opinion publique. La responsabilité sociale du journaliste lui impose une remise en cause permanente afin de mieux informer le public et de faire du professionnalisme son cheval de bataille », a-t-il déclaré.
Le directeur général a également exhorté les participants à faire de la communication un levier de sensibilisation et d’éducation citoyenne, conditions essentielles pour déconstruire les discours de haine et promouvoir le vivre-ensemble.
À l’issue de l’atelier, les participants ont salué la pertinence des échanges et ont réaffirmé leur engagement à contribuer activement à la prévention de l’extrémisme violent et à la promotion de la cohésion sociale au Burkina Faso.
Dofinitessan Kini (Stagiaire)/Ouest Info




