Ça ne sent pas trop bon, côté restauration, pour les pèlerins burkinabè actuellement à la Mecque. La tension est montée d’un cran ces derniers jours. « Le Président du Comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque (CNSPM) a constaté, avec regret, des insuffisances dans la restauration des pèlerins burkinabè logés au niveau de la Société RIFAD, l‘un des prestataires de services au bénéfice de nos pèlerins », indique un communiqué parvenu, ce 7 juin, à notre Rédaction. « En effet, après avoir relevé la qualité insuffisante du service les 04 et 05 juin dernier, le CNSPM dénonce le service tardif du repas le 6 juin 2025 ».
Il fallait impérativement trouver une solution. Une réunion a ainsi été organisée. Autour de la table de discussions, les premiers responsables des agences de voyages et de tourisme, la Société RIFAD et le Comité national de suivi du pèlerinage. Selon le communiqué, les responsables de la société RIFAD, chargés des questions de restauration, « ont présenté leurs excuses ». Et « pris la ferme résolution de respecter rigoureusement les termes du contrat ».
Mais le Comité de suivi ne s’est pas limité là. Il a introduit une plainte sur la plateforme saoudienne en charge de l’organisation du Hadj. Lettre de protestation également au ministère saoudien du Hadj et de la Oumrah. Le Comité pointe du doigt des « insuffisances qui portent, dit-il, préjudice aux pèlerins burkinabè ».
Au total, 8 143 pèlerins burkinabè participent, cette année, au Hadj. Chacun a dû débourser la somme de 3 261 500 francs CFA. Ce montant n’inclut pas le prix du mouton qui reste entièrement à la charge du pèlerin.
En 2024, le Comité de suivi avait enregistré onze pertes en vie humaine dans les rangs des Burkinabè. Cette fois, c’est une question de restauration qui défraie la chronique.
Source: 24heures.bf
Ouest Info