« 48 heures du foot », c’est le nouveau format du tournoi jadis organisé à Bindougousso au secteur 14 de Bobo-Dioulasso par l’international Burkinabè, Adama Guira. La première édition de la nouvelle version de cette compétition s’est jouée du 23 au 24 décembre 2022.
« Réaliser ses rêves par l’action » ; c’est le thème de la première édition des « 48 heures de foot du secteur 14 », quartier Bindougousso de Bobo-Dioulasso.
Une compétition « commando » où tout se déroule en 48 heures, ce tournoi a connu à cette édition, 16 équipes participantes.
L’organisation de cette compétition selon son promoteur Souleymane Guira, frère aînée de l’international Burkinabè Adama, n’est pas anodine. « Le constat est que la jeunesse bobolaise voire burkinabè a du potentiel qui est dormant. A travers donc les 48 heures de foot, nous voulons réveiller les nombreux talents cachés en ces jeunes en les faisant prendre conscience de leur vraie valeur », a indiqué Souleymane Guira, promoteur de la compétition.
Débutée le vendredi 23 décembre 2022 et jouée selon un système à élimination directe, les 16 équipes se sont affrontées et 04 équipes se sont dégagées pour les demi-finales qui se sont jouées le samedi 24 décembre dans la matinée. C’est dans l’après-midi de la même date donc que s’est disputée la finale qui a opposé l’équipe de « Zamalek » à celle de « Al Chalack ».
Après une partie âprement disputée par chacune des deux équipes, c’est finalement la formation de « Zamalek » qui a marqué 2 buts contre 1 pour « Al Chalack », remportant ainsi la compétition.
Elle empoche de ce fait en plus du trophée et un jeu de maillot, la somme de 100 mille francs CFA. Finaliste malheureuse, « Al Chalack » se console avec un jeu de maillot et une enveloppe de 75 mille francs CFA.
Le promoteur Souleymane Guira s’est dit satisfait de cette première édition et compte la rééditer en 2023 et ce, au regard de l’engouement et de l’esprit de fair-play qui a prévalu tout au long du tournoi.
Avec cette nouvelle formule du tournoi, Adama Guira passe du statut de promoteur à celui de parrain.
Ben Idriss/Ouest Info