Le festival « In Out Dance » qui se tient chaque année à Bobo-Dioulasso depuis 2014, est à sa 6ème édition. Cette dernière se déroule du 3 au 9 février 2019 avec la participation de festivaliers venus de 8 pays du monde.
Initiative de la compagnie « Tamadia », le festival « In Out Dance » vise à rapprocher l’art des populations. L’idée, c’est de donner à voir à toutes les couches sociales des spectacles.
A chaque édition du festival pour ce faire, la compagnie investit avec danseurs venus du monde entier, les places publiques de la ville mais également la prison civile et le camp militaire.
Depuis 2018, la compagnie, conformément à sa mission qui consiste entre autres à rapprocher l’art des populations, a décidé de se déporter dans d’autres localités du Burkina autres que Bobo-Dioulasso dans le but de permettre aux populations de ces localités de bénéficier elles-aussi, de spectacles.
Avec pour thème « dansons pour résister, dansons pour exister », cette 6ème édition du festival connait la participation de festivaliers venus de 8 pays qui sont le Burkina Faso, la France, le Brésil, l’Allemagne, le Togo, le Mali, la Belgique et les USA. « Le choix du thème de cette édition du festival est un invite aux populations à danser pour résister face aux menaces terroristes » diront les organisateurs.
Comme à l’accoutumée, ces derniers vont 4 jours durant, investir les villes de Bobo-Dioulasso Bama, Houndé, Banfora et Orodara pour offrir aux populations, des spectacles de « façon gratuite ».
La tenue de ce festival selon Domba Sanou, représentant d’Aguibou Bougobali Sanou, directeur artistique du festival, témoigne de la volonté de la compagnie de non seulement « démocratiser » l’art en générale et la danse en particulier mais aussi et surtout, de contribuer au développement économique de la ville de Sya.
Toute chose qui cadre avec la vision du conseil municipal de Bobo-Dioulasso. Celui-ci selon Alain Sanou, 4ème adjoint représentant le maire (parrain de cette édition), entend faire de la culture, le levier du développement de la cité.
D’où selon lui, ses multiples actions en faveur du développement culturelle comme la convention de partenariat avec la compagnie « Tamadia ».
Madi