A l’initiative de la direction régionale de la communication et des relations avec le parlement des Hauts-Bassins, une quarantaine de journalistes ont vu leurs capacités renforcées sur le traitement de l’information dans un contexte de crise sécuritaire les 28 et 29 septembre 2021 à Bobo-Dioulasso. Cette session de formation a pour but d’échanger avec ces derniers sur la question de l’insécurité au Burkina Faso et leur contribution à la consolidation de la paix et de la cohésion sociale.
Depuis plus de 5 ans maintenant, le Burkina Faso connait une dégradation continue de sa situation sécuritaire. Ajouter à la pandémie de la maladie à coronavirus, le pays traverse une période marquée par des crises de tous genres entre conflits communautaires, violations des droits individuels et collectifs etc.
Et c’est compte tenu de l’importance du rôle des journalistes dans la résolution des crises que la direction régionale de la communication et des relations avec le parlement a organisé au profit de ces derniers, une session de formation placé sous le thème « contributions des journalistes de la région des Hauts-Bassins à la consolidation de la paix et de la cohésion sociale ».
48 heures durant, les participants ont suivi plusieurs communications parmi lesquelles on peut noter la contribution des journalistes de la région des Hauts-Bassins à la consolidation de la paix et de la cohésion sociale ; le cadre juridique et institutionnel de la profession du journaliste, sur le traitement de l’information dans un contexte de crise sociale.
Les attentes de la direction régionale de la communication et des relations avec le parlement vis-à-vis des journalistes participants s’inscrivent dans une logique de contribution à la consolidation de la paix et de la cohésion sociale. « C’est une formation qui consiste à échanger avec les journalistes pour voir dans quelle mesure ils peuvent apporter leur part contributive à la consolidation de la paix », a relevé le secrétaire général du MCRP, Abou-Bakr Zida. « Le Burkina Faso est un oasis de paix qu’il faut préserver. C’est pourquoi j’invite les journalistes à travailler dans le sens de la consolidation de la paix et de la cohésion sociale dans leurs rédactions » a-t-il conclu.
Amsatou Coulibaly/stagiaire (Ouest-info.net)