La commune de Bobo-Dioulasso a lancé, le mercredi 14 août 2019, une campagne de reboisement sur les berges du marigot sacrée, « Wê».
Au cours de cette campagne, 2000 plants d’espèces différentes seront plantés. Objectif, protéger ce cours d’eau mythique qui traverse la ville de Bobo-Dioulasso en vue d’empêcher son ensablement.
En effet, c’est dans le cadre de la mise en œuvre de son plan de protection de l’environnement que le conseil municipal de Bobo-Dioulasso a décidé, depuis maintenant trois ans, de planter annuellement, 2000 plants environ sur les berges de ce cours d’eau.
« L’initiative vise à sauver le marigot qui est mythique pour la ville de Bobo-Dioulasso » a laissé entendre le maire Bourahima Sanou car l’existence de la ville dit-il, « dépend de l’existence du marigot « Wê »car chaque silure de ce marigot symbolise un citoyen de la communauté autochtone ».
Pour atteindre cet objectif, à savoir protéger ce marigot sacré, le maire pense qu’il n’est pas question de planter pour planter mais plutôt, planter utile c’est-à-dire, planter et entretenir.
Pour ce faire, Alain Sanou, son adjoint chargé des questions culturelles et environnementales envisage des actions pour renforcer leur initiative dans le cadre de la protection du marigot. La sensibilisation des populations sur la nécessité de préserver et sauvegarder ce patrimoine culturel et touristique et la lutte contre la divagation des animaux sont entre autres, des actions prévues dans ce sens selon lui.
Pour Alain Sanou, la ville de Bobo-Dioulasso doit être une ville école en matière de protection de l’environnement car c’est, dit-il, son expérience exemplaire qui lui a valu le titre de « ville verte du pays ».
Abdoulaye T