Il s’est ouvert ce jeudi 17 septembre 2020 à Bobo-Dioulasso sous la houlette de Alassane Bala Sakandé, président de l’assemblée nationale, le séminaire national de la 7ème législature sur la production législative, à l’initiative de l’Assemblée nationale. Prévue pour se tenir sur 72heures, cette activité, une première dans l’histoire du Parlement burkinabè, selon Mélégué Traoré, ancien président de l’Assemblée nationale, a pour objectif entre autres, de présenter les lois dites emblématiques des cinq dernières années et de faire connaitre et apprécier les idées et avant propositions de lois issues des travaux des experts.
Durant ces trois jours, selon Alassane Bala Sakandé, des représentants du gouvernement, des universités, de la société civile, des organisations syndicales, du patronat, des associations professionnelles, des partenaires techniques et financiers et des députés alimenteront la réflexion sur la contribution de la 7ème législature au corpus législatif en vue de l’épanouissement du peuple.
Ce séminaire, a-t-il ajouté, se positionne comme une courroie de transmission pour passer à la prochaine législature des leviers solides pour relever avec sérénité les défis législatifs qui lui seront soumis.
Au regard donc de « l’envergure des participants choisis ès qualités », le président de l’Assemblée national a foi que des contributions de belles factures seront au rendez-vous durant ces échanges qui permettront d’atteindre les résultats escomptés.
Durant l’ouverture de ce séminaire, un hommage a été rendu aux anciens présidents de l’Assemblée nationale pour le soutien dont ils font preuve à l’égard du premier responsable des parlementaires de la présente législature.
Certains d’entre eux étaient présents et il s’agit des anciens présidents d’Assemblée nationale Bognesan Arsène Yé, Soungalo Ouattara Cherif Sy et Mélégué Maurice Traoré.
Selon ce dernier, leur présence était importante pour soutenir Alassane Bala Sakandé dans ses actions car il fait un travail « formidable », a-t-il soutenu.
Au président de l’Assemblée nationale de rétorquer qu’en dépit des contraintes diverses et de la double crise sécuritaire et sanitaire, en tant que parlementaires, ils ont le sentiment du devoir accompli.
Abdoul-Karim E. Sanon