N’importe qui peut-il devenir dozo ? La question a largement été débattue, à l’institut français de Bobo-Dioulasso, le 19 janvier 2021, à l’occasion de la conférence sur le thème «la place des dozos dans la société actuelle ».
Initiée par Boureima Warren Saré, artiste-photographe, cette conférence s’inscrit elle-même en droite ligne de l’exposition qu’il organise à l’institut français de Ouagadougou du 08 au 31 janvier 2021.
Inspiré de son propre parcours, le photographe qui clame ne pas appartenir à cette confrérie, a quand même décidé de fixer, par l’image, l’histoire, les gestes et les éléments matériels relevant de l’initiation et de la pratique des chasseurs et protecteurs des biens, des hommes et de l’environnement.
Les initiés du « dozoya » qui ont animé la conférence ont ainsi, levé un coin de voile sur cette société de chasseurs traditionnels « désormais ouverte à tous ceux qui le veulent ».
Un film documentaire de 13 minutes réalisé par le photographe sur ces pratiques a été projeté, lors de ce panel.
Boureima Warren Saré, photographe de renom et directeur du centre photographique de Ouagadougou (CPO) met son expérience de photographe au service du cinéma, de la musique et des évènements majeurs de son pays.
Pour rappel, cette conférence qui a eu lieu après celle du 08 janvier à Ouagadougou s’est tenue dans le cadre des 13ème rencontres Gnanamaya du 18 au 22 janvier 2021.
Les rencontres Gnanamaya, selon son premier responsable, Issouf Diero, sont un espace d’échanges entre des artistes venus des 4 coins du monde sur la place et l’avenir des arts dans la société actuelle.
LD/Ouest-Info.net