Dans le cadre de la 5ème édition du festival Noussondia, l’association Art au-delà du handicap a initié une nuit pour magnifier les talents et le savoir-faire des enfants vivant avec un handicap. Dénommée « nuit de l’espoir », cette activité vise à créer un espace d’expression pour ces enfants souvent marginalisés. Cette activité s’est tenue dans la soirée du 17 décembre 2022 à l’espace culturel Ankata de Bobo-Dioulasso.
Construire un monde sans handicap est bien possible selon Yaya Sanou, il suffit seulement d’y croire et de se donner les moyens d’y arriver. La « nuit de l’espoir » est ainsi une initiative inscrite dans le cadre du déroulement des activités de l’édition 5 de Noussondia.
Au cours de cette nuit, ce sont des spectacles animés par des enfants vivant avec un handicap qui ont été servis au public sorti nombreux pour assouvir sa curiosité. « Ombre d’Aïcha » est un spectacle qui a été présenté par une jeune fille vivant avec un handicap. Cette fille parvient à dompter son handicap par la danse et est déterminée à se faire une place au soleil.
Par l’expression corporelle, elle parvient à se forger un important capital de sympathie qui noie son handicap. Achat vise ainsi les scènes internationales pour prouver aux yeux du monde que les personnes vivant avec un handicap ont du potentiel comme tous les autres humains.
Cette nuit a donc été l’occasion pour prouver aux spectateurs que le handicap n’est pas une fatalité. Pour ce faire, une projection a été faite sur des personnes vivant avec un handicap mais qui parviennent à imposer leur respect par leur excellence dans leur domaine d’activité.
Elle (cette soirée) était aussi le lieu pour l’association Art au-delà du handicap de présenter une chorégraphie qui met en relation des personnes vivant avec un handicap et des personnes dites normales. L’harmonie de cette chorégraphie vise à montrer selon Yaya Sanou que les personnes vivant avec un handicap sont aussi capables de faire tout ce que les autres enfants peuvent faire.
Cette chorégraphie est une ébauche de ce qu’une société sans handicap est possible selon Yaya Sanou, directeur artistique du festival Noussondia. Il suffit, dit-il, que tout le monde prenne à bras le corps la question pour que ce rêve soit une réalité partout au Burkina Faso.
Notons que les spectacles présentés au cours de cette soirée ont été préparés pendant douze mois à travers des formations dans le cadre du projet Lönni. Une situation qui a permis de créer une familiarité entre des jeunes vivant avec un handicap et des jeunes dits normaux. Et Yaya Sanou souhaite que cet exemple d’inclusion soit une réalité dans la société burkinabè pour un développement harmonieux du pays.
Abdoulaye Tiénon/Ouest Info