Les interprofessions agricoles du Burkina Faso ont désormais un cadre de concertation. Il a vu le jour à Bobo-Dioulasso à l’issu d’une assemblée générale constitutive, tenue les 02 et 03 juillet 2024.
La tenue de cette assemblée générale constitutive est l’officialisation de ce cadre de concertation qui existe depuis plus de six (06) ans les acteurs.
Deux (02) jours durant, les participants, issus de la vingtaine des interprofessions agricoles que compte le Burkina Faso ainsi que les techniciens des différentes organisations et de l’administration publique, ont passés en revue les textes constitutifs de la structure.
Examen et adoption des projets de textes, présentation du bilan de l’exécution de la gestion du cadre ainsi que la mise en place des différents organes de gestion du cadre ont constitués le menu de cette rencontre de 48 heures.
Ce cadre, « légitimé par la loi », est essentiel pour structurer et coordonner les efforts de tous les acteurs du secteur agricole à en croire les organisateurs. « Le cadre que nous officialisons aujourd’hui a pour vocation de défendre les intérêts communs des interprofessions Agricoles, Agricole avec grand A. Il vise à structurer et organiser nos organisations de manière à ce qu’elles soient autonomes et maîtresses de leur destin. Cette démarche s’inscrit également dans l’offensive agricole lancée par nos plus hautes autorités, un programme ambitieux qui nécessite notre engagement et notre coordination » ont-ils indiqué.
Le conseil d’administration (18 membres), le bureau exécutif (11 membres) et le comité de contrôle (03 membres) sont les organes de du cadre de concertation des interprofessions Agricoles du Burkina Faso.
Il a également été mis en place des commissions techniques spécialisées à savoir la commission scientifique, recherche et innovation, la commission bonne gouvernance et éthique et la commission chargée de la promotion des partenariats et de l’autonomisation financière.
Président de l’interprofession de l’anacarde du Burkina (CIA-B), c’est Ibrahim Sanfo qui a été porté à la tête du bureau exécutif du cadre de concertation interprofessions Agricoles du Burkina Faso pour un mandat de trois (03) ans renouvelables une fois.
Le cadre est régi par la loi n0050-2012/AN du 30 octobre 2012 portant règlementation des organisations interprofessionnelles des filières agricoles, sylvicoles, pastorales et halieutiques et ses sept décrets.
Jack Koné/Ouest Info