La région cotonnière de Houndé espère récolter, au titre de la campagne cotonnière 2019-2020, 112 000 tonnes de coton graine. C’est ce qui a été porté à la connaissance du directeur général de la Société burkinabè des Fibres et textiles (Sofitex)) lors de son passage dans cette localité le samedi 7 septembre dernier.
Après la contre-performance à la dernière campagne, le Burkina Faso veut reconquérir sa place de leader africain en matière de production de coton.
Outre les mesures prises par le gouvernement en vue d’accompagnement les producteurs, les sociétés cotonnières aussi ne manquent pas d’initiatives.
Ainsi, la direction générale de la Société Nationale des Fibres Textiles (Sofitex) a, depuis le début de la campagne cotonnière 2019-2020, inscrit dans son programme, des sorties terrain pour s’assurer du bon déroulement de la campagne afin de relever le défi de la relance durable de la culture du coton au pays des hommes intègres. Aussi, ces sorties sont des occasions pour la Sofitex d’encourager et de galvaniser les acteurs.
C’est dans ce cadre que Wilfried Yaméogo, à la tête d’une forte délégation de la Sofitex, a visité dans champs de coton dans la région cotonnière de Houndé le samedi 07 septembre 2019.
Chef de région, Ousmane Sié s’est réjouit de cette visite qui selon lui, témoigne de l’importance que les premiers responsables de la société accordent à ses partenaires que sont les producteurs.
Occasion donc pour lui de porter à la connaissance de la délégation de la direction générale les statistiques de la région. «Pour cette campagne, nous sommes à 112 000 ha. Nous prévoyons une amélioration des rendements, ce qui pourrait nous amené à une production de 112 000 tonnes de coton graine » a-t-il fait savoir.
Toute chose qui est corroborée par le constat du directeur général de la Sofitex, c’est-à-dire la bonne physionomie des champs visités. « Les champs que nous avons visité sont très bien entretenu. Les cotonniers sont bien chargé de capsules et il y’a la floraison qui se poursuit. La densité aussi est au rendez-vous. Il est donc clair que si nous réunissons la condition de la pluviométrie et si les producteurs se mettent dans la logique de la surveillance du parasitisme et du traitement phytosanitaire qui est nécessaire pour la production des cotonniers, nous allons réaliser de bonnes performances » s’est-il réjoui.
IBK/Houndé