Dans le cadre des activités commémoratives de sa décennie d’existence, le Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales (FPDCT) a opté pour une opération spéciale qui est de porter en terre 10 000 plants sur tout le territoire national. Lancée en juillet dernier dans la commune rurale de Pabré, cette opération 10 000 plants a pris fin le samedi 19octobre dernier par la mise en terre de 800 plants sur le site de la ceinture verte de Ouagadougou d’une superficie de 2 hectares.
C’est le site de la ceinture verte de la ville de Ouagadougou qui a clos l’opération 10000 plants du Fonds permanent en ce moment où les pluies se font de plus en plus rares. Mais pour Awa Fofana, directrice régionale en charge de l’Environnement du Centre, ce site est un site stratégique expérimental parce qu’aujourd’hui, avance-t-elle, « dans un contexte de changement climatique, on ne doit plus attendre les pluies aériennes. Nous avons l’eau au sous sol et il faut l’expérimenter pour s’adapter aux conditions de changements climatiques. Avec le Fonds permanent, nous nous sommes engagés pour expérimenter: avec l’eau souterraine, on peut faire un reboisement ».
C’est pourquoi, justifie-t-elle, le Fonds s’est engagé pour accompagner la commune de Ouagadougou pour reverdir la ceinture verte. « Dans quelques mois, nous serons sur ce site pour constater les résultats » souligné la directrice régionale de l’Environnement du Centre.
Même son de cloche pour le Dg du Fonds Bruno Dipama qui a affirmé que le choix du site de la ceinture verte n’est m’as un hasard. « Nous sommes allés sur le site de la ceinture verte parce que nous voulons apporter notre contribution à la réhabilitation de cette bande verte. (…) On ne plante pas les arbres juste pour attendre l’eau de pluies mais nous pouvons aussi avec l’eau souterraine arroser ces arbres et veiller à ce qu’ils croissent et soient très utiles pour notre cadre et environnement de vie », a indiqué M. Dipama.
Avec des forages fonctionnels sur le site de cette ceinture verte, le Fonds dit profiter de la disponibilité de cette eau pour inviter les populations riveraines à prendre soin de ces arbres mis en terre. « Pour le reste, le Fonds reste toujours disposé à apporter sa contribution s’il s’agit de garantir aux populations de notre pays des conditions matérielles et environnementales pour leur épanouissement », rassure le Dg.
Et le premier adjoint au maire de la ville de Ouagadougou, Moussa Belem, d’exhorter le Dg du Fonds à toujours les accompagner et de plaider pour eux pour un accompagnement auprès d’autres organisations afin de rendre la ville de Ouagadougou encore plus verte. « Avec l’écosystème, on parle du dérèglement climatique. Donc, c’est à nous de faire en sorte de réguler cette question », a-t-il relevé avant de demander aux partenaires un accompagnement pour l’acquisition suffisante de forages, et de systèmes d’adductions d’eau.
Une chose selon lui, qui permettra tout temps de pouvoir arroser et entretenir ces arbres de la ceinture verte. Il a rassuré que dans les jours à venir, les dispositions seront prises pour ériger une clôture pour la protection de ces arbres.
À noter qu’aux termes de cette opération 10 000 plants, le FPDTC à travers ses agences régionales ont pu porter en terre 10 069 plants conformément à leur engagement. Par ce geste, le Fonds dit avoir répondu ainsi à l’appel du président du Faso qui a donné le top de départ de reboisement lors de la journée nationale de l’arbre.
Le Fonds permanent, ayant pour mission d’appuyer financièrement et techniquement les collectivités territoriales, a amené ses agents à se pencher sur les conditions environnementales qui pourront également permettre aux populations de ces collectivités territoriales de s’épanouir. »C’est là toute la raison du lancement de cette opération » a conclu M. Dipama.
Wendlasida Savadogo, correspondant à Ouaga