Ceci est une déclaration du groupe de réflexion pour l’avenir du Faso (GRAF) en lien avec la situation nationale marquée par la prise du pouvoir par le mouvement patriotique pour la sauvegarde (MPSR), présidé par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA.
Depuis quelques semaines, notre pays connaît des mouvements de protestations dû à l’aggravation de la situation sécuritaire et à la privation des libertés individuelles et collectives, marqué par les coupures d’internet et les interdictions de marches meetings par le pouvoir en place et ses alliés.
C’est dans ce contexte que le 24 janvier 2022, le Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR) prenait le pouvoir d’Etat.
Soucieux du bien-être de notre peuple, le Groupe de Réflexion pour l’Avenir du Faso (G. R. A. F.) suit la situation avec la plus grande attention et observe le déroulement des événements avec prudence et intérêt.
C’est sans doute pour éclairer l’opinion nationale et internationale sur les raisons de leur action que le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, Chef de L’Etat s’est adressé à la Nation.
Dans son discours, le G.R.A.F a relevé les principaux points évoqués qui sont entre autres :
– La refondation de la Nation
– Le développement du pays
– La sauvegarde des acquis du peuple obtenu de haute lutte
– La restauration de l’intégrité
– La fédération de l’ensemble des énergies du pays
– La grande opportunité de réconcilier le peuple avec lui-même et déclencher sa marche triomphale vers l’horizon du bonheur
– La convocation des forces vives de la Nation pour définir une feuille de route qui aura pour but de projeter et réaliser le redressement voulu par tous les burkinabè
Si le nouveau pouvoir en place semble bien déterminé à améliorer significativement le quotidien du peuple burkinabè, il faut alors que tous se donnent a main pour réussir ce challenge. Seule une implication de tous peut faire la différence.
Le G. R. A. F. invite ainsi tous les burkinabè de l’intérieur et de la diaspora à oublier les petits intérêts personnels et à penser à l’intérêt supérieur de la nation. Chacun, où qu’il soit, doit se rallier à la cause commune car, chacun à son niveau et avec ses moyens, aussi modestes soient-ils a quelque chose à donner.
De fois de plus, nous sommes à la croisée des chemins. Ne ratons pas ce grand rendez-vous avec l’Histoire de notre Patrie.
Régler le problème de l’insécurité est la priorité absolue. L’intégrité du territoire doit être respectée au plus vite !
À partir de là, quand les déplacés auront retrouvé leurs logements et une vie décente, le reste suivra
La fibre patriotique doit être exacerbée.
Un burkinabè du nord ou de l’est doit se sentir l’égal des habitants des grandes villes.
Par respect pour nos ancêtres, nous nous devons de relever le défi. Il est de taille. Mais nous avons dans nos gènes tous les éléments nécessaires pour réussir.
Il en va de notre crédibilité aux yeux de ceux qui pensent que le Faso a perdu son âme.
Et aussi de notre capacité à remettre à l’honneur les valeurs d’intégrité et de courage qui ont fait connaître le Burkina Faso au monde entier.
Les anciens ont de l’expérience et de la sagesse.
La jeunesse a des idées novatrices et l’énergie pour les appliquer.
À cœurs vaillants rien d’impossible !
Terminons par les 3 points clés qui doivent permettre le changement :
COURAGE, DÉSINTÉRESSEMENT ET
DÉTERMINATION
– COURAGE pour faire face aux épreuves liées à ce type d’épopée
– DÉSINTÉRESSEMENT pour faire du service pour la Patrie un sacerdoce
– DÉTERMINATION pour poursuivre le chemin malgré les difficultés
QUE DIEU BÉNISSE LE FASO !!!
Pour le G. R. A. F., le porte-parole
Lawali Sidiki KY