Le CNOSB a réuni les acteurs du football burkinabè ce mardi 28 novembre 2023 à Ouagadougou pour tenter de trouver une solution à la crise qui secoue le monde footballistique. Comme la première rencontre, les échanges d’aujourd’hui étaient tout aussi très houleux marqués par des propos très durs entres les deux camps. La compagnie républicaine de sécurité (CRS) a même été appelé à intervenir.
L’objectif principal de cette rencontre était de trouver une solution qui sera acceptée par toutes les parties. Jean Yaméogo, président du CNOSB a demandé aux clubs frondeurs de surseoir la demande de démission de Lazare Banssé jusqu’à la fin de la CAN Côte d’Ivoire. Mais les clubs signataires sont restés figés sur leur position. « Si Lazare veut le bien du football burkinabè, il doit démissionner tout de suite », a insisté Ali Guissou, président de l’AS DOUANES.
Lazare Banssé présent à cette rencontre de médiation n’a aussi pas mâché ses mots. Pour le président de la fédération burkinabè de football, ces clubs n’ont aucun pouvoir pour le pousser à démissionner. « J’ai été régulièrement élu à une Assemblée générale. Ici, ce n’est pas l’assemblée générale. Au nom des clubs et structures qui me soutiennent, je ne démissionnerai pas », a-t-il déclaré.
Après des échanges pointus, la rencontre a été suspendue afin de permettre aux différentes parties de se concerter pour une décision finale. Mais à la reprise les deux parties sont restées campées chacune sur sa position.
Après des tentatives de réconciliation, le président du CNOSB a fini par lâcher prise. Il a même indiqué que le comité national olympique des sports burkinabè va songer à exclure le football de leur structure.
Il faut dire que cette rencontre tout comme la première, a fini en queue de poisson entre les différents acteurs laissant le football burkinabè dans une impasse à quelques jours de la CAN 2024.
Gaoussou OUEDRAOGO, collaborateur Ouest Info