La section estudiantine de l’Université Nazi Boni du Centre pour la Gouvernance Démocratique (CGD) a tenu une conférence à Bobo-Dioulasso au profit des étudiants le dimanche 11 décembre 2022. L’objectif de cette conférence est de mettre en place des cadres de réflexion sur la promotion des valeurs de la cohésion sociale pour une bonne gouvernance démocratique.
« Jeunesse, leadership et promotion de la cohésion sociale ». C’est sous ce thème que s’est tenue la conférence de la cellule du centre pour la gouvernance Démocratique de l’Université Nazi Boni. En effet, cette conférence a pour but de montrer aux jeunes étudiants les valeurs de cohésion sociale pour une bonne gouvernance démocratique.
Pour le maire de la cellule CGD/ UNB, Abdoul Aziz Sénou, cette activité rentre dans le cadre d’un échange avec d’éminents conférenciers de la communication que sont le Dr Doti Sanou et Boris Guel sur la promotion de la cohésion sociale avec les étudiants de l’UNB pour le développement du Burkina Faso.
« En tant qu’étudiants, nous avons initié cette conférence autour de ce thème en lien avec nos visions et nos actions pour permettre de mettre en place une bonne gouvernance de la démocratie au sein de notre pays. Et qui parle de bonne gouvernance parle forcément de cohésion sociale dont le Burkina Faso actuel a besoin. Tant qu’il n’y a pas de cohésion sociale, de paix, d’union entre les populations, il ne peut y avoir de développement au Burkina Faso », a expliqué le maire de la cellule du CGD de l’Université Nazi Boni.

Ce dernier a par ailleurs indiqué que la culture des valeurs de tolérance, de paix est une condition nécessaire pour aboutir à la bonne gouvernance.
Le conférencier Doti Bruno Sanou, par ailleurs enseignant chercheur en Histoire a rappelé aux jeunes étudiants la nécessité de revenir sur les valeurs culturelles et morales pour pouvoir dénouer les crises que traverse le pays.
« C’est à travers la cohésion sociale que nous pouvons nous développer. Cette cohésion passe par la promotion des vertus sociales telles que l’humilité, la sagesse, le pardon, l’expérience qui sont aussi des facteurs indirects de la bonne gouvernance démocratique. J’invite tous ces jeunes à y adhérer pour un bon vivre ensemble », a indiqué le conférencier lors de sa communication.
Boris Guel, l’un des conférenciers fait savoir que l’une des institutions essentielles qui peut résoudre nos problèmes est la justice. En effet, il indique que sans la justice, on ne peut pas instaurer une cohésion sociale.
Pour cela, il a invité toute la jeunesse à s’engager pour l’émergence d’une justice équitable afin d’amorcer un développement harmonieux basé sur la bonne gouvernance.
Après ces échanges, les étudiants se sont engagés à être des ambassadeurs des valeurs cardinales nécessaires à la bonne gouvernance pour un développement durable du Burkina Faso.
Ousmane Kindo/stagiaire Ouest Info