Dans la matinée du mardi 13 mai 2025, l’Association Fasocheck a tenu un atelier de formation à la Maison de la culture Monseigneur Anselme Titiama Sanon de Bobo-Dioulasso. Cet atelier axé sur la lutte contre la désinformation et les discours de haine a réuni des professionnels de médias venus de plusieurs localités de l’ouest du Burkina.
Une trentaine de professionnels de médias des Hauts-Bassins a pris part à un atelier de formation organisé par l’Association Fasocheck. Une formation basée sur la détection de fausses informations et les mesures à adopter face aux « fake news ».
Tout cela résumé en un mot, le « Fact-checking » ou vérification des faits. Selon Wendlasida Isidor Bouda, formateur et président de l’Association Fasocheck, cet atelier de formation est un appui majeur dans la lutte contre la désinformation en cette période de crise, « Dans le contexte actuel marqué par la crise sécuritaire et humanitaire, il y a plusieurs fausses informations qui circulent, notamment sur les réseaux sociaux. L’idée, c’était de donner des méthodes de vérification aux journalistes pour qu’ils puissent relayer la vraie information à leurs différents publics. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé d’échanger avec les hommes et femmes de médias de Bobo-Dioulasso concernant la thématique du fact-checking », Isidor Bouda donne plus de précisions sur le bienfondé de l’initiative de Fasocheck

Ainsi, cette session a donné l’occasion aux participants de s’initier aux notions clés telles que les indices de désinformation, l’impact des fakes news sur la société. Ils se sont aussi familiariser avec des outils pratiques de vérification des faits. Des exercices en groupe et des échanges interactifs ont permis de renforcer les compétences des participants.
Parmi lesquels, la journaliste Wendemi Estelle Koutou. Elle s’est réjouie des nouveaux acquis dont elle dispose désormais pour adapter sa pratique professionnelle au contexte du pays. « J’ai beaucoup appris avec cette formation et maintenant je serais capable de différencier la fausse information de la vraie. Je serais également en mesure de traiter une information avec les méthodes de vérification, de telle sorte à relayer la vraie information au public cible. Un grand merci aux initiateurs pour cet atelier », s’est-elle confiée.

Tout comme elle, beaucoup d’autres participants ont exprimé leur intérêt vis-à-vis de cette initiation à la vérification des faits journalistiques. De quoi réjouir l’Association Fasocheck qui voit dans cette bonne appréciation des participants des motifs de satisfaction.
Notons que Fasocheck est une structure qui lutte contre la désinformation et les discours de haine au Burkina Faso. A l’issue de l’atelier le président de l’Association Fasocheck a, du reste, suggéré aux bénéficiaires une utilisation systématique du Fact-checking pour se prémunir des risques de désinformation dans l’exercice de leur profession.
Ackim Traoré (stagiaire)/ Ouest Info