Ce sont 200 cache-nez que le Pr Macaire Ouédraogo, président de l’université Nazi Boni, a reçu de la part de la fédération estudiantine et scolaire pour l’intégration au Burkina Faso (Fesci-BF), ce lundi 1er juin 2020. Cette remise s’est faite durant une cérémonie sobre, en présence des premiers responsables de l’université Nazi Boni.
L’objectif de ce don, selon Bakary Rouamba, représentant la coordination des Hauts- Bassins de la Fesci-BF, est de permettre à tous les étudiants de l’université Nazi Boni de reprendre les cours en présentiel dans le strict respect des mesures barrières.
Ce geste est donc également, à en croire ses propos, une contribution de la Fesci-BF, dans la lutte contre la propagation de la pandémie du coronavirus au Burkina Faso.
Un geste hautement apprécié par le Pr Macaire Ouédraogo, président de l’université Nazi Boni, qui le qualifie « d’acte responsable », qui en plus, traduit selon lui, la bonne qualité des relations entre l’administration et les étudiants. Ce type d’acte, a-t-il dit, interpelle et devrait susciter la réaction des autres associations estudiantines pour soutenir l’université Nazi Boni car l’institution, a-t-il affirmé, en compte un bon nombre.
Le Pr Macaire Ouédraogo a par ailleurs assuré du respect strict des mesures barrières édictées par les autorités sanitaires dans la lutte contre le coronavirus, depuis la reprise des cours au sein de l’université Nazi Boni.
Les étudiants, a-t-il affirmé, ont des masques de protection, des kits de lavage de mains sont également à leur disposition, ainsi que des antiseptiques. Pour ce qui est de la distanciation physique dans les grands amphithéâtres, cette dernière est tout aussi effective, à en croire le président de l’université Nazi Boni.
Notons cependant que ce don a entièrement été financé par les étudiants membres de la Fesci-BF, selon les affirmations de Bakary Rouamba. A en croire ses explications, les cotisations mensuelles des membres ainsi que les frais d’adhésion au sein de la structure, ont servi de fond au financement du don.
Abdoul-Karim E. Sanon