Le ministre des infrastructures et du désenclavement, Luc Adama Sorgho était sur la route nationale numéro 8 (RN8) dans la matinée du samedi 13 juillet 2024. Objectif, s’imprégner de visu l’état d’avancement des travaux d’aménagement et de bitumage de cette route reliant Bobo-Dioulasso à la frontière du Mali en passant par Orodara.
Sur le tronçon Bobo-Dioulasso-Moami, longue de 21 kilomètres qui constitue le premier lot (lot1) du projet, le ministre s’est dit satisfait du niveau d’avancement des travaux. « Les travaux sont bien avancés », s’est-il réjoui.
Satisfait, le ministre félicite l’entreprise et lui donne tout de même des instructions pour la finalisation des travaux dans de meilleurs délais.
Cheick Tidiane Sawadogo est le directeur technique du groupement d’entreprises en charge des travaux du chantier de l’infrastructure.
Pour lui, quelques difficultés d’ordre technique ont été rencontrées dans l’exécution des travaux. « Nous avions rencontré des problèmes de commande pour le bitume. A part ça, les choses avancent bien et le bitume est posé à 95% », indique-t-il avant de se montrer rassurant.
Momi-Orodara, des problèmes administratifs…
Sur le tronçon Moami-Orodara qui constitue le lot 2, les travaux n’ont pas encore débuté et ce n’est la faute à l’entreprise à en croire le ministre. « Ce sont des problèmes administratifs qui retardent le début effectif des travaux sur ce tronçon », reconnait le ministre.
Une situation qui selon lui, va se résoudre très vite afin de permettre à l’entreprise en charge des travaux de pouvoir commencer. « Tout sera réglé dans les jours à venir », rassure-t-il.
Orodara-Koloko-frontière du Mali…
Le tronçon Orodara-Koloko frontière du Mali, autre chantier, autre réalité. Ici, l’entreprise n’a pas encore les dossiers d’exécution approuvé par l’autorité compétente. Qu’à cela ne tienne, celle-ci s’attèle à l’aménagement des déviations et autres activités.
Toute chose que le ministre apprécie positivement. « Pour ce qui concerne la route Orodara-Koloko frontière du Mali, nous avons constaté que l’entreprise, à défaut d’avoir les dossiers d’exécution approuvés, est en train d’aménager les déviations. Ce qui est très important car lors des travaux, nous souhaitons ne pas mettre l’usager dans des difficultés » a-t-il indiqué.
Aux différentes entreprises, le ministre n’a pas manqué d’insister sur la nécessité de livrer des ouvrages de qualité et surtout dans les délais. « Cette route est très importante pour l’Alliance des États du Sahel car c’est une route communautaire qui relie le Burkina au Mali » a-t-il rappelé avant de préciser que la route tient à cœur le président du Faso.
La visite du chantier Bobo-Orodara frontière du Mali a été précédée la veille par celle de la route régionale 36 (RR36), axe Dandé-Kourouma.
Leïla Korotimi Koté/ Ouest-Info