Le député du CDP (congrès pour la démocratie et le progrès), Boubacar Sannou, élu pour le compte de la province des Banwa, vient de donner une leçon aux députés de la province du Houet (Bobo-Dioulasso).
Ce dernier, contrairement à ses collègues de la province du Houet qui sont restés muets depuis le début du « feuilleton » de l’avenue de l’insurrection populaire au secteur 17 dans l’arrondissement 5 de la commune de Bobo-Dioulasso, est allé à la rencontre du ministre en charge des infrastructures pour en savoir davantage quant au retard dans l’exécution des travaux d’aménagement et de bitumage de cette avenue.
Et sur sa page Facebook, l’élu expose les raisons qui lui ont été servies par le ministre Eric Bougouma : « J’ai profité de l’audience avec le ministre pour en savoir davantage sur les travaux de bitumage de la route de Sarfalao. De ce qu’il revient, le projet est financé par la BOAD. L’entreprise devrait bénéficier d’une avance de démarrage et d’un décompte. L’engagement avait été pris de payer au plus tard fin décembre afin que les travaux reprennent en janvier. Malheureusement la BOAD n’a pas honoré son engagement. Ce qui fait que l’entreprise n’a pu reprendre les travaux à la date prévue. Mais elle s’active à reprendre les travaux dans les jours à venir. C’est la substance des informations que nous avons eu ».
Les élus de Bobo-Dioulasso (les députés notamment) ne pourraient-ils pas adopté cette démarche ? Ignorent-ils leur mission de contrôle de l’action gouvernementale ? Si c’est le cas, ils feraient mieux d’aller à l’école de Boubacar Sannou afin que leur mandat soit profitable à leur province.
Jack Koné/Ouest-info.net