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Bobo-Dioulasso : Ces femmes qui veillent quotidiennement sur le pouvoir du Capitaine Traoré

Bobo-Dioulasso, deuxième plus grande ville du Burkina Faso, abrite un groupe de femmes déterminées et qui luttent pour préserver le pouvoir du Capitaine Ibrahim Traoré. Au sein de l’association Sanbalan-gnon, ces femmes se rassemblent dès 21h jusqu’à 5h du matin pour mener une veille citoyenne intense. Ouest Info a fait une immersion dans leur groupe afin de mieux comprendre le sens de leur combat.

Il est 21h quand nous arrivons au rond-point Blaise-Kadhafi de Bobo-Dioulasso. À l’affiche, une vingtaine de femmes installées sur le terre-plein du goudron. Avec le drapeau du Burkina Faso accroché à un poteau électrique. Une jeune dame dans la trentaine d’années anime la conversation au sein du groupe. Au menu, de petites anecdotes sur les tracas de la vie quotidienne.

Présents malgré la fraîcheur, la poussière et les risques d’accidents

Dès que nous arrivons à leur niveau, « silence radio ». « Attention, il y a un intrus », se disent-elles sûrement. L’une d’entre elles se retire du groupe et se dirige vers nous. Nous nous présentons à elle et les motifs de notre présence en ces lieux.

Après avoir connu les raisons de notre visite, elle nous donne de la place. Une chaise en plastique déséquilibrée nous ait offerte. A part la place de quelques responsables, tous les autres membres sont installés sur des nattes.

Certaines avec des bonnets, d’autres avec des gants ou des chaussettes pour se protéger contre la fraîcheur. « C’est comme ça ici tous les jours. Tout est réuni pour qu’on passe la nuit dans ce rond-point », déclare la présidente de l’association Sanbalan-gnon, Adeline Traoré.

Adeline Traoré présidente de l’association Sanbalan-gnon

Selon elle, toutes les femmes ici présentes sont prêtes à défendre celui en qui elles croient ardemment, c’est-à-dire le Capitaine Ibrahim Traoré. « Nous soutenons le Capitaine Ibrahim Traoré car nous croyons en ses compétences et en sa volonté d’améliorer notre société. Nous voulons contribuer à préserver les acquis de notre pays et nous sommes prêtes à donner de notre temps pour cela. C’est un président qui est là pour son peuple.  Il fait de son mieux pour garantir un Burkina meilleur », explique Adeline Traoré.

C’est pour cette raison, dit-elle, « que notre groupe a décidé de montrer aux yeux du monde que le président Traoré est soutenu ».

« Le Capitaine Ibrahim Traoré est une bénédiction« 

Leurs motivations sont claires : contribuer à la stabilité du pays et protéger celui qu’elles considèrent comme un envoyé de Dieu. « Le Capitaine Ibrahim Traoré est aujourd’hui une bénédiction pour le Burkina Faso. Depuis son arrivée au pouvoir, nous voyons tous que les choses ont connu des avancées significatives tant sur le plan sécuritaire que sur le plan socio-économique », rappelle la présidente.

Korotimi Sanogo est membre de l’association. Elle quitte le secteur 24 pour venir assurer la veille. À notre micro, elle explique ses motivations : « Ibrahim Traoré est notre fils. Le terrorisme nous endeuillait. Dès son arrivée, nous avons senti que les choses ne sont plus pareilles. Si nous pouvons faire cette petite veille pour le soutenir, nous le ferons malgré nos difficultés ».

Selon elle, toute personne qui tentera d’évincer le pouvoir du Capitaine Ibrahim Traoré, trouvera leur groupe sur son chemin.

Une femme qui quitte Bama pour rejoindre le groupe à Bobo

La protection du pouvoir du Capitaine Traoré n’est pas que chère aux bobolaises. Salimata Soubeïga quitte de temps à autre Bama à une trentaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso pour venir assister à la veille. « C’est une affaire de tout le monde. Au sein de notre association, nous travaillons pour des causes nobles et justes. Nous avons réclamé un bon pouvoir pour le peuple. Il est là, donc nous devons le défendre coûte que coûte », dit-elle.

En plus de la vingtaine de femmes, quelques hommes tiennent compagnie aux dames de l’association. Eux ils sont un peu à l’écart. « Nous, nous venons pour être à côté des femmes. Nous faisons le thé, nous buvons et nous causons ensemble. C’est le quotidien ici. Quand il y a une lutte pour une bonne cause, tout le monde doit se sentir concerner », ajoute Sékou Ouédraogo.

D’autres groupes de soutien

Le groupe Sanbalan-gnon n’est pas seul dans cette mission de soutien. D’autres groupes de veilleurs citoyens sont également présents dans d’autres ronds-points de la ville.

A côté des femmes, d’autres jeunes veillent au grain

Tous partagent la même détermination et l’espoir que leur action contribuera à conserver le pouvoir du Capitaine Ibrahim Traoré.

Sur le même rond-point, côté Est, un autre groupe est bien installé. À la différence de l’association Sanbalan-gnon, lui il est uniquement composé d’hommes. « Ici nous sommes là pour la bonne marche du pays. Nous ne recevons rien des autorités présentes, mais chaque jour nous assurons la garde. Le travail que nous faisons ici est très grand. À cause de nous, les petits délinquants ne peuvent plus opérer dans les alentours. Voici une contribution indirecte que nous faisons », affirme Mamadou Kindo.

Comme Mamadou, Sekou, Adeline, Salimata, etc, ils sont nombreux ces hommes et femmes de Bobo-Dioulasso et d’ailleurs qui ont décidé contre vents et marées de se hisser comme une barrière contre toute éventuelle éviction du Capitaine Ibrahim Traoré.

Leur souhait est que le Burkina Faso recouvre sa quiétude d’antan et que les richesses soient profitables aux burkinabè eux-mêmes et non à l’étranger.

Léandre Sosthène SOMBIE/collaborateur Ouest Info

La rédaction
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Ouest Info est un média en ligne basé à Bobo-Dioulasso dans la région de l’Ouest du Burkina Faso.

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