Les assises nationales qui aboutiront entre autres à la désignation d’un président de la république et à l’adoption d’une charte de la transition, ont débuté ce vendredi 14 octobre à Ouagadougou, capitale politique du Burkina Faso, a environ 365 kilomètres de Bobo-Dioulasso.
Loin de là où se décide le sort du pays des Hommes intègres (Ouagadougou), Bobo-Dioulasso semble souffrir le martyr.
En effet, depuis quelques temps (le 30 septembre dernier surtout), pas une semaine ne passe sans que les commerces ne se ferment sous la pression de manifestants qui disent apporter leur soutien au nouvel homme fort, le capitaine Ibrahim Traoré, tombeur du lieutenant-colonel, Paul Henri Sandaogo Damiba.
Dans cette chienlit (désordre) qu’ils ont, depuis hier jeudi 13 octobre, contraint les commerçants, surtout du marché central, à fermer. Aussi, les établissements scolaires ont dû libérer les élèves car, certains ont été visités par les manifestants à motos qui le leur demandent.
« Nous allons rester mobiliser jusqu’à la confirmation totale du capitaine Ibrahim Traoré à la tête de la transition », lance un manifestant, pendant qu’un autre exhibe le drapeau russe. A côté, un autre qui, visiblement ignore les raisons de la manifestation, crie « libérez », libérez ».
Aux dernières nouvelles, certains manifestants auraient, via des cars de transport en commun, rallié Ouagadougou hier nuit en vue de prêter main forte aux partisans du capitaine.
Ces manifestations tous azimuts, portent un coup à l’économie de la ville, déjà éprouvé par les multiples crises (sécuritaire, covid19, la guerre Ukraine Russie..Etc.)
Jack Koné