A Bobo-Dioulasso, en plus des problèmes d’eau et d’électricité auxquels font face les populations, viennent s’ajouter d’autres difficultés notamment pour les usagers des services : l’absence du réseau et de timbres fiscaux dans les services comme les impôts et le trésor.
Dans la matinée de ce vendredi 29 mars 2024, des files de contribuables attendent devant des guichets au niveau des services d’impôts pour entre autres, payer la taxe de résidence (TR), la taxe sur les véhicules à moteur (TVM) ou encore enregistrer des contrats. Mais impossible car, « il n’y a pas de réseau ».
« Cela fait 3 jours que je suis là chaque matin dans l’optique de payer ma taxe de résidence parce que j’en ai besoin pour complément de dossier. Mais impossible parce qu’il n’y a pas de réseau. Franchement la situation est très difficile » un usager raconte-t-il son calvaire.
Sur un banc à côté du guichet, sont assis d’autres personnes. Elles sont venues selon elles, s’acquitter de leur taxe sur les véhicules à moteur (TVM). Mais impossible car, « il n’y a pas de réseau ». « Ça fait des jours que je défile ici pour payer mais je n’y arrive pas parce qu’il n’y a pas de réseau. Après, c’est pour venir nous imposer une pénalité de retard ou encore nous poursuivre dans la ville comme si on était des délinquants alors que ce n’est pas de notre faute » s’indigne un autre.
Cette situation selon un agent, n’est pas nouvelle. « C’est une situation qui est fréquente. Et contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce n’est nullement un sabotage de la part du personnel que nous sommes » a-t-il justifié.
Outre le problème de réseau, la rupture des timbres fiscaux. L’information est d’ailleurs affichée aux services des impôts Bobo 2. « Rupture de timbres de 100F, 200F et 400 F. Merci pour votre compréhension », peut-il lire sur une note.
A la différence du réseau, sauf que les timbres se vendent auprès de particuliers dans les alentours de certains services des impôts de la ville à raison de 500 voire 600 pour les timbres de 400 FCFA.
Jack Koné/Ouest Info