Après avoir bénéficié de clubs du Pari mutuel urbain burkinabè (PMUB) de la part de Loterie nationale burkinabè (LONAB), les 50 veuves ou ayants droit des forces combattantes tombées au front reçoivent une formation dans le cadre de la gestion de ces entreprises. Le lancement de la formation a eu lieu ce mercredi 7 mai 2025 à Ouagadougou.
Dix clubs sont revenus aux veuves et ayants droit de la Police nationale, trois pour la Douane, neuf pour les VDP, deux pour la BNSP, huit pour l’Armée de terre, six pour l’Armée de l’air, neuf pour la Gendarmerie nationale et trois pour les Eaux et forêts.
C’est ainsi le point des clubs PMUB attribués à 50 veuves et ayants droit des forces combattantes tombées au front par la LONAB.
La nationale des jeux du hasard a lancé cette formation en vue de mieux accompagner ces femmes dans la gestion de leurs clubs. Cette formation de cinq jours (7 au 11 mai) va leur permettre de devenir des gérantes et aide-vendeuses de clubs de PMUB.

Pour le directeur général de la LONAB, Ibrahim Ben Harouna Zarani, l’attribution de ces clubs a une symbolique particulière au-delà du geste. « C’est l’expression concrète de la reconnaissance de la nation envers ceux qui ont donné leur vie pour sa sécurité. C’est aussi un témoignage de l’engagement à ne jamais oublier leur sacrifice et à soutenir ceux qu’ils ont laissé derrière eux, conformément à la vision du chef de l’État », a-t-il déclaré. Et l’ouverture de cette formation selon le premier responsable de l’institution, augure de nouvelles perspectives. C’est le fruit d’une décision éclairée du conseil d’administration de la LONAB et guidée par une directive gouvernementale, a-t-il indiqué.
Le directeur général de l’Agence de soutien aux veuves, orphelins et victimes de guerre (ASVOVIG), le médecin Lieutenant-colonel Lamine Ouédraogo, s’est réjoui de cette opportunité. Il a traduit sa reconnaissance à la LONAB et à son Conseil d’administration. « Nous ferons tout pour que ce partenariat continue et se fructifie. Je veux juste terminer mon mot en exhortant les gérantes et les aides-vendeuses à être assidues pour bien assimiler les concepts qui leur seront détaillés », a-t-il laissé entendre.

Awa Bandé fait partie des 50 bénéficiaires retenues pour prendre part à cette formation. « On va commencer pour voir ce que cela va donner. Ce n’est pas un travail où tu as un salaire en fin de mois, c’est en fonction de ton rendement. Si cela marche bien, ce travail va nous permettre de nous occuper convenablement de nos enfants », espère-t-elle.
Éric Zoundi/ Correspondant Ouest Info à Ouagadougou