
Pour lutter contre le terrorisme sur le territoire burkinabè, le président du Faso, Roch Kaboré a décidé, lundi 31 décembre 2018, de déclarer l’état d’urgence dans 7 régions du pays dont les Hauts-Bassins.
Dans les Hauts-Bassins, seule la province du kénédougou qui fait frontière avec le Mali voisin, est concernée par cette mesure.
Une mesure qui selon le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, sera suivie d’actions fortes. « Des actions fortes vont être menées. Ces actions vont aller jusqu’à des fouilles systématiques des usagers » a-t-il prévenu.
Toutefois, Antoine Atiou reconnait que ces actions peuvent être inconvenantes pour la quiétude ou la tranquillité des uns et des autres.
Ainsi, il demande la compréhension des populations de la province du Kénédougou. « Nous demandons aux populations de la région des Hauts-Bassins et particulièrement de la province du kénédougou, beaucoup de compréhension » a-t-il indiqué avant de préciser que l’objectif recherché c’est de « démasquer d’éventuels malfaiteurs qui se cacheraient dans nos campagnes ou villes ».
Les autres provinces de la région qui ne sont pas concernées par l’état d’urgence connaitront également selon lui, des mesures dissuasives. « Nous devons rester sur nos gardes. Il faut toujours des mesures dissuasives. Il faut des mesures qui enlèvent à l’ennemi, l’envi de venir dans notre pays. Le problème n’est pas insurmontable. Il suffit seulement d’être solidaire à tous les niveaux » a-t-il martelé.
Madi