Comme dans toutes les provinces du pays, le réseau routier de la province du Tuy est dominé par les pistes rurales. Ce sont principalement ces pistes qui assurent le trafic et la mobilité des personnes entre les différentes localités de la province. Ce qui témoigne de leur importance indéniable. Cependant leur mauvais état les rende difficilement praticable voir impraticables à certaines périodes de l’année notamment en saison hivernale. Cette situation est due au manque d’entretien périodique selon les populations.
Et comme conséquences, elles sont soumises à des dégradations de degrés différents. Cet état de chose présente un effet négatif certain sur la vie des populations notamment rurales.
Pour toucher du doigt le calvaire de ces populations, nous avons effectué une sortie pour constater la situation. Ainsi, par des pistes rurales, nous sommes allés de Houndé à Sogossagasso en passant par Bouéré, Bouahoun, Boho, Kofila, long d’environ 75 km au total. Et le constat général est que ces routes qui desservent les différentes localités en question ne présentent pas un état reluisant.
Et de l’avis des principaux usagers de ces routes rurales, leur entretien périodique se présente comme une nécessité afin qu’elles puissent jouer pleinement leur rôle de désenclavement des villages. Pour les habitants des différents villages que nous avons parcouru, la province du Tuy est à les en croire, une grande zone agricole. Pour ce faire, les récoltes ont besoin d’être convoyées vers les centres urbains. A défaut de routes praticables, il est selon eux, difficile de pouvoir évacuer leurs productions.
Le paradoxe que les usagers de ces routes ont surtout évoqué, c’est le fait que la province du Tuy soit une zone minière et une zone de production du coton par excellence et que le problème de route continue de se poser avec acuité.
Pour eux, les autorités doivent prendre la question au sérieux dans la province du Tuy car en plus des potentialités à valoriser, il y a des zones où ils estiment que les ambulances ne peuvent pas s’aventurer surtout en période de saison des pluies. Toute chose qui occasionnerait des décès.
Ainsi les uns et les autres espèrent une réhabilitation de ces routes car sont-ils conscients que le développement passe toujours par le développement de la route. Mais en attendant, c’est la croix et la bannière pour les usagers de certaines de ces pistes.
Espérons surtout que les autorités en charge de la question trouveront des solutions appropriées à la situation afin de soulager les populations qui en souffrent énormément selon elles.
Alexandre/Houndé