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Prise en charge des fractures au Burkina : Des acteurs sociaux de Bobo sensibilisés

L’AO Alliance a organisé un séminaire d’Information, d’Education et de Communication (IEC) sur la problématique de la prise en charge des fractures au Burkina. Objectif, renforcer les capacités des acteurs communautaires sur la prise en charge des fractures. L’atelier s’est tenu le samedi 14 septembre 2024 à Bobo-Dioulasso.

C’est une cinquantaine d’acteurs composés essentiellement de communicateurs sociaux et d’agents de santé communautaire qui ont pris part au séminaire d’Information, d’Education et de Communication (IEC) sur la problématique de la prise en charge des fractures au Burkina Faso.

Organisé par l’association AO Alliance, l’atelier vise, selon les responsables de la structure, à renforcer les capacités locales dans la prise en charges des fractures et de collaborer avec les professionnels locaux de santé afin d’élaborer et d’organiser des évènements d’éducation sur les traumatologies au Burkina.

Cette activité, selon Patrick Dakouré, secrétaire exécutif de l’AO Alliance, entre dans le cadre d’un projet qui vise à renforcer les soins en traumatologie particulièrement les fractures. Pour cela, il était de bon ton, dit-il, de travailler avec tous les acteurs qui peuvent aider à l’amélioration de cette prise en charge. « Nous avons partagé avec eux ce que nous savons des fractures. Il s’est agi pour nous de leur expliquer les principales causes des fractures au Burkina ; comment se fait leur prise en charge ; quelles sont les conduites à tenir en cas de fractures ; quelles sont les conséquences des fractures et bien d’autres », Patrick Dakouré explique-t-il le contenu de la formation. 

Pour ce dernier, les populations doivent éviter les fractures au maximum en adoptant les bonnes conduites en circulation car, poursuit-il, les accidents de circulation sont les premières causes de fractures au Burkina Faso. Mais lorsque les fractures surviennent, Patrick Dakouré invite les populations à se rendre immédiatement à l’hôpital car « les structures sanitaires sont bien organisées et suffisamment outillées pour prendre correctement en charge les fractures. Si les fractures sont mal traitées, on se retrouve à dépenser beaucoup plus que si on s’était rendu dans une formation sanitaire pendant que la fracture était encore fraîche. Si on est capable d’investir pour acheter un engin, on doit être capable d’investir sur sa santé également.  Il faut noter que les fractures restent très fréquentes malgré les stratégies de préventions. Elles entrainent d’énormes problèmes que ce soit sur la santé que sur le plan socio-économique. Nous faisons des campagnes de chirurgie et offrons du matériel pour la prise en charge, mais chaque citoyen doit comprendre qu’il est, avant tout, responsable de sa santé ».

Une vue des participants à la rencontre

Du reste, Patrick Dakouré n’a pas manqué d’exhorter les bonnes volontés à soutenir la prise en charge de certaines pathologies au Burkina Faso. « Pour nos activités par exemple, ce sont des mécènes qui sont à l’étranger qui font des dons pour que nous puissions, à notre tour, aider les malades ici au Burkina.  Les Burkinabè de l’intérieur peuvent le faire également. Nous ne devons pas compter que sur des fondations étrangères pour atteindre ce que nous appelons l’autosuffisance sanitaire», laisse-t-il entendre.

Les participants quant à eux, se sont réjouis de cette initiative qui, disent-il, leur permettra de mener à bien la sensibilisation dans leurs milieux respectifs. « Cette initiative est à louer. Nous remercions les organisateurs qui ont permis ces échanges sur les dangers des fractures qui sont le plus causées par les accidents de circulation.  J’invite la population bobolaise à plus de prudence dans la circulation afin de se préserver et de préserver les autres. Aux parents, je leur demande d’inscrire leurs enfants à l’auto-école pour qu’ils puissent apprendre le code de la route avant de leur acheter une moto », s’est réjoui Séraphin Sanon, chef de service de l’hygiène et des nuisances à la direction de la police municipale.

Notons que l’AO Alliance (AOA) est une organisation internationale, non gouvernementale de développement dont une des missions est d’améliorer le traitement des traumatismes musculo-squelettiques et des cas négligés dans les pays à revenus faibles et intermédiaires d’Afrique subsaharienne et d’Asie.

Leïla Korotimi Koté/Ouest Info

La rédaction
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Ouest Info est un média en ligne basé à Bobo-Dioulasso dans la région de l’Ouest du Burkina Faso.

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