Les populations de Pala, village ayant cédé des terres pour la construction du nouveau centre hospitalier universitaire (CHU) de Bobo-Dioulasso encore appelé hôpital de référence, sont inquiètes. Pour cause, les engagements pris par l’État lors des discussions pour la cession des terres ne sont toujours pas effectifs. Lors d’une rencontre tenue le samedi 1er février 2025 à Bobo-Dioulasso, elles ont réitéré leur souhait de voir ces engagements être tenus.
En échange des terres qu’elles ont « gracieusement offertes » pour la construction du nouveau CHU de Bobo-Dioulasso encore appelé hôpital de référence, les populations de Pala avaient, en 2020, formulé des doléances notamment la réalisation d’une voie pour désenclaver le village, l’érection d’une clôture autour de l’école primaire du village et la transformation du centre de santé primaire du village en CSPS (centre de santé et de promotion sociale).
Si ces doléances « avaient été acceptées à l’époque par l’administration », les populations elles, sont aujourd’hui inquiètes. Pour cause, pas de signes annonciateurs de la concrétisation des engagements pris par l’administration. « L’hôpital qui est la plus grosse œuvre est en train de finir pendant que sur le plan des doléances des populations, rien n’est encore visible », regrettent-elles.
C’est pour donc attirer l’attention des plus hautes autorités du pays sur ces questions qu’elles ont eu des échanges avec des autorités locales notamment la coordination du projet en présence du chargé de mission du chef de l’État pour le compte de la région des Hauts-Bassins. Lesquelles les ont rassurés « tout en les informant que cela concernerait un autre pan du projet qui va se poursuivre après l’ouverture du CHU ».
L’occasion faisant le larron, les populations ont mis à profit ces échanges pour formuler une nouvelle doléance : La possibilité pour le nouveau CHU de porter le nom de leur village. « Par exemple, Centre Hospitalier Universitaire de Pala », souhaitent-elles.
Jack Koné/Ouest Info