L’union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPCB) a, au cours d’une conférence de presse animée ce jeudi 13 juin 2024 à Bobo-Dioulasso, annoncé à ses membres la baisse des prix de cession des intrants au titre de la campagne cotonnière 2024/2025.
Les nouveaux prix de cession à crédit des engrais sont fixés ainsi qu’il suit : 18 500 FCFA pour le sac de 50 kg du NPK au lieu de 25 000 FCFA et 18 500 FCFA le sac de 50 kg de l’Urée au lieu de 27 000 FCFA.
Ces prix révisés selon les conférenciers, représentent une baisse de 34% pour le NPK et de 42% pour l’Urée par rapport à la campagne précédente (2023-2024).
Cette baisse considérable des prix des engrais selon eux, est une réponse du gouvernement à leurs préoccupations, lesquelles ont été soulevées lors d’une rencontre tenue à Bobo-Dioulasso le 30 mai 2024.
« Au cours de nos échanges, les producteurs ont exprimé des préoccupations majeures au nombre desquelles, la soutenabilité des prix annoncés qu’ils estimaient trop élevés malgré la subvention appréciable de l’Etat et de l’AICB (l’association interprofessionnelle du coton du Burkina) d’une valeur totale de 12,435 milliards de FCFA » a rappelé N’kambi Nikiebo, président de l’UNPCB.
Pour lui, c’est en réponse à cette préoccupation des producteurs de coton u Burkina que les hautes autorités du pays ont pris cette décision qui a « nécessité une subvention additionnelle de 27,077 milliards de FCFA que les sociétés cotonnières devront supporter ».
C’est avec enthousiasme donc que les premiers responsables de l’UNCPB ont animé ce point de presse en vue d’informer leurs membres des nouveaux prix de cession des intrants qui sont eux, sont abordables.
« Nous sommes heureux de communiquer ces nouveaux prix plus abordables à nos membres » s’est réjoui le président de l’UNPCB qui appelle ses un usage rationnel de ces intrants conformément aux itinéraires techniques afin d’assurer une bonne production cotonnière.
Toute chose qui selon lui, soutiendra le fonctionnement des différentes industries de transformation de coton que l’Etat « est en train de mettre en place tout en améliorant considérablement nos conditions de vie ».
Abdoulaye Konkombo/stagiaire (Ouest Info)