Le Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales (FPDCT) a organisé au profit du Centre national de transfusion sanguine (CNTS), une campagne de collecte de sang, dénommée « 1000 poches de sang ». L’opération qui est considérée par le directeur général du FPDCT, Bruno S. Dipama comme étant la manifestation de la solidarité à l’endroit des malades, s’est déroulée ce mardi 19 novembre 2019 au siège de l’institution.
Dans le cadre de la célébration de sa décennie, le Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales (FPDCT) a initié un certain nombre d’activités à mener parmi lesquelles, une campagne de collecte de sang. Cette opération dénommée « 1000 poches de sang » a été lancée ce mardi 19 novembre 2019 par le directeur général du FPDCT, Bruno S. Dipama au siège de l’institution. Il justifie cette campagne par la volonté de son équipe de contribuer à aider le CNTS dans sa mission de collecte du liquide précieux, dans ces moments où le besoin en sang est urgent.
Il estime que leur geste va permettre de sauver des vies dans les centres de santé qui souvent, connaissent des pénuries. L’objectif de Bruno S. Dipama et ses collaborateurs, est de réussir à collecter au profit du CTNS 1000 poches de sang voir plus.
Pour atteindre donc cet objectif, l’institution en charge du financement des collectivités territoriale a associé à l’opération, des institutions comme la Caisse nationale d’assurance maladie ; le Fonds spécial routier ; la douane ; l’Institut africain de management.
Le FPDCT présent dans les 13 régions du Burkina, les agents intervenant dans les agences régionales, participeront également à la campagne a confié le directeur général qui n’a pas manqué de saluer les volontaires qui ont accepté donner leur sang. Il qualifie leur geste comme étant la manifestation de la solidarité et soutien que l’on doit faire de la solidarité une valeur cardinale dans la société burkinabè. « C’est un gage de cohésion et de bon vivre ensemble » a-t-il soutenu.
Le geste du Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales n’a pas laissé indifférents les acteurs de la santé en l’occurrence l’attachée de santé en hémobiologie, Mariétou Derra, qui estime qu’il est à saluer. Partageant les propos du DG du FPDCT, elle estime que cette opération est une question de solidarité avec les malades.
Consciente qu’elle ne pourra pas résoudre le problème de manque de sang dans les hôpitaux et centres de santé, elle a invité d’autres structures, d’autres bonnes volontés à emboîter le pas du Fonds permanent.
Rappelant qu’il n’y a pas de laboratoire où l’on fabrique du sang ou de pharmacie dans laquelle l’on peut se rendre pour en acheter, l’attachée de santé soutient que l’on n’a pas d’autres choix que de poser le geste qui sauve en donnant son sang. Après ce cri de cœur, Mariétou Derra a rappelé que toute personne qui se sent en bonne santé, qui a l’âge compris entre 18 et 60 ans, qui pèse au moins 50 kg peut donner son sang.
Wendlasida Savadogo, correspondant à Ouaga