La 2ème édition des Rencontres Cinématographiques de Sya (RECIS) a été officiellement lancée dans la soirée du mercredi 08 novembre 2023. Prévue de se tenir du 08 au 12 novembre, la présente édition enregistre une soixantaine de films burkinabè et de la diaspora en compétition. Le clap de lancement du festival cinématographique a été donné par un conseiller technique du ministère de la culture représentant le ministre de tutelle.
« Cinéma et construction d’une mémoire et d’une identité ». C’est sous ce thème évocateur de la problématique de la conservation des productions cinématographiques que se tient la 2ème édition des Rencontres Cinématographiques de Sya (RECIS).

Pour cette édition, ce sont une soixantaine de films burkinabè et de la diaspora qui sont en compétition. Au-delà de la compétition entre les productions cinématographiques, les RECIS sont aussi un cadre de rencontres entre cinéastes, professionnels de l’audiovisuel, acteurs et autorités administratives.
Ainsi cinq (05) jours durant, ce sont des projections de film, des masters class, des ateliers et un symposium sur l’archivage qui vont occuper les acteurs du 7ème art à ce deuxième rendez-vous des RECIS.
Conseiller technique au ministère de la culture et représentant le ministre de tutelle, Evariste Pooda a salué et encouragé l’initiative des initiateurs des RECIS. « Pour le ministère en charge de la culture, le cinéma est quelque chose de capital car le Burkina Faso est un pays de cinéma. Il est donc important qu’une ville comme Bobo-Dioulasso qui est la capitale culturelle du Burkina Faso puisse abriter un évènement d’envergure pour permettre de magnifier le cinéma au niveau décentralisé. C’est pourquoi le ministre empêché nous a chargé de venir exprimer son encouragement aux organisateurs et dire que le ministère de la culture est très attaché à de tels évènements », a-t-il encouragé et marqué le soutien du ministère de la culture aux RECIS.

Représentant le promoteur des RECIS, Sounkalo Dao est par ailleurs le superviseur général de la 2ème édition du festival. Pour lui, cette 2ème édition des RECIS est une édition qui met un point d’honneur sur la conservation des mémoires. Il estime qu’une chose est de créer et une autre est de conserver. « Cette 2ème édition est basée sur la conservation des mémoires. Le thème est pertinent car le cinéma burkinabè a aujourd’hui besoin de conservation des mémoires. Nos devanciers et les acteurs du cinéma en général ont besoin que leurs œuvres restent de façon éternelle. C’est ça aussi l’idée des RECIS. Notre ambition est de créer un répertoire cinématographique pour Bobo-Dioulasso à travers notre musée que nous envisageons », Sounkalo Dao donne-t-il des détails sur les ambitions des RECIS qui envisagent se tenir chaque année à Bobo-Dioulasso.
Il faut noter que la 2ème édition des RECIS connaitra son apothéose le 12 novembre avec à la clé des prix pour les meilleures productions cinématographiques. Le silure d’or sera décerné au meilleur film de la compétition.
Abdoulaye Tiénon/Ouest Info