Les promoteurs de « Bobo Lolo » ont animé une conférence de presse le lundi 11 février 2019 à Bobo-Dioulasso. Objectif, annoncer l’édition 2019 de cet évènement qui récompense chaque année depuis maintenant 4 ans, des talents artistiques musicaux de la ville de Bobo-Dioulasso.
Face aux journalistes, les promoteurs de cet évènement ont d’abord fait le bilan des éditions passées avant d’annoncer l’édition 2019 qui est prévu se tenir le 22 juin 2019.
Selon eux, au total 30 trophées ‘’Lolo’’ ont été discernés à des artistes dont le mérite a été reconnu.
Pour l’édition 2019, on a 10 catégories dont la catégorie suprême est « Bobo Lolo » qui récompense le meilleur artiste musicien de la ville.
Comme critère pour être nominé, c’est d’être un artiste ou groupe d’artiste résidant et évoluant dans la ville de Bobo-Dioulasso ; avoir un album dédicacé dans la période du 01 avril 2018 au 31 mars 2019 ; avoir déclaré l’album au Bureau Burkinabè du Droit d’Auteurs (BBDA) et avoir selon les promoteurs, de l’audience auprès de la population et des médias.
Quant aux autres catégories, elles concernent entre autres, l’artiste le plus joué en discothèque ; la révélation de l’année ; le meilleur artiste féminin ; le meilleur groupe.
Selon les conférenciers, la sélection des nominés se fait à travers des fiches comportant toutes les catégories qui sont déposées auprès de toutes les stations radios et telés afin de permettre à des acteurs culturels de recenser les artistes nominés des différentes catégories selon des critères.
Pour cette édition, les promoteurs de « Bobo Lolo » disent avoir fait quelques innovations.
On a selon eux, la création d’une nouvelle catégorie permettant aux artistes originaire de Bobo vivant ailleurs de participer à l’évènement.
La formation des acteurs de la filière musique sera également priorisée et l’initiation d’un festival pour accompagner cette nuit de récompense est aussi prévue.
Comme toute activité qui demande une mobilisation de fonds, Bobo Lolo rencontre des difficultés dans son organisation selon Yorke Darga, un des conférenciers.
De ces difficultés, on a selon lui, le problème de mobilisation de ressource, le problème de l’adhésion de certains animateurs radio à l’idée de remplissage des fiches, l’absence des premières autorités de la ville aux éditions précédentes.
AT