La cimenterie « Cimasso », située au secteur 18 de la ville de Bobo-Dioulasso est entrée dans sa phase de production depuis novembre 2018. Depuis lors, les langues se délient à Bobo quant aux tractations qui ont précédé l’installation de l’usine dans la zone.
« Toute compromission se paie tôt ou tard ». Cette citation du célèbre journaliste Norbert Zongo est en train de devenir une réalité à Bobo-Dioulasso, notamment dans ce qui convient désormais d’être appelé « affaire Cimasso ».
C’est en mai 2016 en effet, qu’est intervenue la pose de la première pierre de la construction de cette cimenterie au secteur 18 de Bobo-Dioulasso, contre l’avis défavorables de certains techniciens locaux qui redoutaient une possible infestation de la nappe phréatique par celle-ci.
Sans être des techniciens, certaines organisations de la société civile (Osc) de la ville de Bobo et certaines personnes ressources s’étaient érigées en défenseurs de la société, traitant ainsi, les techniciens d’être contre les jeunes de la ville de Bobo car pour eux, l’usine créerait des emplois.
Mais en réalité, il y avait un deal. Et le deal consistait pour ces dernières à aider la société à s’implanter et en retour, celle-ci leur pourvoirait des postes (des emplois) en guise de récompense.
Après le recrutement du personnel par la société, les promesses ne semblent pas être tenues car les « avocats défenseurs » qui espéraient le recrutement de certains des leurs dans la société, n’ont obtenu aucun poste. « Ilboudo (ndlr : le coordonnateur du projet) nous avait promis plus de 10 postes. Au moment du recrutement, il nous a dit de postuler comme tout le monde et le reste il allait gérer. Nous avons déposé les dossiers mais aucun d’entre eux n’a été retenu » s’insurge un leader d’osc qui voit en cette situation, une forme de trahison de la part de la société. « Nous avons tout fait pour soutenir la société afin qu’elle puisse s’installer. En retour, c’est comme ça qu’ils nous remercie » regrette-t-il.
Comme lui, un « gourou » de la ville qui jouait le rôle d’interface entre les responsables de la société et les osc (ou souvent financent leurs actions), s’est vu lui-aussi être « trahi » car n’ayant obtenu aucun poste sur les 3 qui lui avaient été promis pour ses protégés. « Ces gars n’ont aucune notion de la parole donnée » s’est-il mordu le doigt.
Justin Sanou
Mais les gars soyons sérieux. Donc vous avez vendu la ville de bobo à des capitalistes et vous souhaitez obtenir votre part de gâteau. Guimbi OUATTARA n’a pas trahi ses frères donc vous êtes vaincu. C’est le début du match vous les OSC du ventre et du bas ventre