Le conseil municipal de l’arrondissement 4 de la commune de Bobo-Dioulasso s’est réuni en session ordinaire, le lundi 18 novembre dans l’enceinte de la mairie. Présidé par le maire Bakone Millogo, cette session a examiné et adopté le budget primitif gestion 2020.
Les autres points concernent l’autorisation de réalisation d’une étude de faisabilité du marché du secteur 24 ; une autorisation de renouvellement du protocole de partenariat avec l’association des femmes juristes du Burkina Faso ( AFJ \ BF ) pour la tenue des permanences juridiques et une autorisation de signature d’une convention de collaboration entre l’arrondissement 4 et l’association Jeunesse Culture et Développement ( AJCD ).
Deux communications étaient également au programme de cette session. L’une a porté sur la défense des droits humains et l’autre a permis d’échanger sur le renforcement de la participation citoyenne à la gouvernance des collectivités territoriales.
Extrait d’un entretien entre le maire et des journalistes
Parlez nous de votre budget primitif qui est à l’ordre du jour
BM (Bakoné Milogo) : Nous recevons un budget délégué de la Commune. Nous sommes donc des ordinateurs délégués. Pour cette année, nous avons reçu la somme de 124 millions 200 mille FCFA de la commune de Bobo. Mais cette somme est essentiellement absorbée par les dépenses de fonctionnement. Nous avons 84 millions 200 mille qui vont dans le fonctionnement contre seulement 40 millions pour les investissements. Au regard des immenses besoins en investissements dans notre arrondissement, convenez avec moi que ce budget est très insignifiant. Mais qu’à cela ne tienne, nous allons faire ce qu’on peut avec ce budget.
Où sera donc affecté prioritairement ce « petit » budget d’investissement ?
BM : C’est pour la réhabilitation des écoles, des CSPS (centre de santé et de promotion sociale) et les maternités. Au niveau du village de Yéguéresso par exemple, le CSPS et la maternité présentent un visage très vétuste et nous devons songer à les réhabiliter.
Depuis un certain temps, on a constaté un arrêt des travaux au niveau du chantier de construction du siège de votre arrondissement.
BM : Je ne suis pas du Ministère qui finance ces travaux pour être dans le secret des Dieux et vous donner les raisons de cet arrêt. Mais en suivant l’actualité, il faut reconnaître que cette année 2019 a connu beaucoup de bouleversement sur le plan sécuritaire notamment. La gestion de la situation sécuritaire peut influer forcément sur des projets pareils. Cela peut faire partir des facteurs qui peuvent freiner la progression des travaux, Dans tous les cas les inquiétudes sont levés puisque nous avons eu un entretien avec le Ministre qui m’a rassuré et promis que d’ici mars 2020 le chantier va démarrer.
Qu’en est- il de la construction du marché du secteur 24 ?
BM : Nous sommes au stade de la prospection. Les études sont lancées mais rien n’a encore commencé. Mais d’un moment à l’autre, ça va commencer. Vous savez qu’initialement, il était question du marché du secteur 15 en mode PPP (partenariat public-privé).
Suite à l’adoption de la délibération portant autorisation de construction du marché de Ouezzin-ville par le conseil municipal, il était prévu la réalisation d’une étude. Mais au regard de l’envergure du marché, le coût de la réalisation dépasse largement les prévisions budgétaires. C’est pourquoi, il a été proposé de réaliser l’étude du marché du secteur 24 qui sera un marché secondaire par rapport à celui du secteur 15. Pour ne pas perdre donc le crédit alloué à l’arrondissement, nous avons affectés ces fonds pour les études du marché du secteur 24.
Biko