Le lundi 27 janvier 2020, une cérémonie tenue au centre de calcul de Bobo-Dioulasso, a servi de cadre au lancement du master en pharmaco-épidémiologie/ pharmacovigilance au compte de l’université Nazi Boni. Ladite cérémonie a été placée sous le patronage de Alkassoum Maïga, ministre des enseignements supérieur et la présidence de Macaire Ouédraogo, président de l’université Nazi Boni.
Le lancement de ce master répond à un besoin de formation de techniciens selon les propos de Alkassoum Maïga, ministre des enseignements supérieurs, à même d’identifier et d’endiguer les risques liés à l’utilisation quotidienne de médicaments.
Comme l’a en effet souligné Macaire Ouédraogo, président de l’université Nazi Boni, l’utilisation des substances médicamenteuses n’est pas dénuée d’effets indésirables qui peuvent, dans les cas extrêmes, compromettre le pronostic vital du patient.
C’est fort de ce constat poursuit-il, que la mise en place de structures pouvant garantir la sécurité d’emploi de ces substances est fortement encouragée par l’OMS.
Et l’université Nazi Boni peut aujourd’hui selon son président, se vanter d’être l’une des premières universités publiques d’Afrique francophone subsaharienne à proposer une telle formation à ce niveau.
Au nombre de 30 étudiants en tout, ils viennent d’ailleurs de différents pays d’Afrique comme le Bénin, le Mali, le Niger, le Togo, de la RDC et bien entendu du Burkina Faso pour bénéficier de cette formation qui, précise Macaire Ouédraogo, sera sanctionnée par un master professionnel ou un master de recherche.
Pour la suite, poursuit-il, l’université ambitionne ne former que 03 étudiants pour le doctorat afin que ceux-ci puissent continuer la formation à l’université Nazi Boni dans ce domaine.
Notons cependant que sur ce projet ce formation, l’université Nazi Boni bénéficie de l’accompagnement de partenaires tel l’académie belge de recherche et d’enseignement supérieur.
Abdoul-Karim E. Sanon